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Actualités - CONFERENCES ET SEMINAIRES

Samir Frangié : « Arguer du nombre - corrompt le partenariat »

M. Samir Frangié a une fois de plus appelé les Libanais «au dialogue pour faire face aux tentatives de saper l’unité dans les rangs internes qui visent à démontrer l’incapacité des Libanais à assumer leurs responsabilités», lors d’une conférence à l’Université Saint-Joseph de Saïda hier sur le thème «Comment trouver une issue à la crise libano-syrienne». Faisant sans doute allusion aux propos tenus dernièrement par sayyed Hassan Nasrallah sur «la majorité qui décide», il a estimé: «Arguer du nombre corrompt le partenariat, et obtenir le soutien de l’extérieur l’annule. (...) La formule de nation est qualitative et non quantitative». «Les Libanais font face à une grande crise en rapport avec leur avenir national. Certains d’entre eux pensent que la non-application des accords de Taëf d’une manière saine et globale en est la cause», a estimé M. Frangié au début de son intervention. «La solution de la crise, en ce qui concerne le dossier des relations libano-syriennes, commence par une décision du pouvoir de s’entretenir avec la société civile et de rechercher des solutions réalistes capables de préparer l’avenir», a-t-il poursuivi. «Mais la condition sine qua non est que l’État accepte les accords de Taëf, qui sont à l’origine de sa légalité. Le retour à l’accord de Taëf constitue le début du dénouement de la crise», a souligné Samir Frangié. «Le dialogue est la porte d’entrée au débat sur le rééquilibrage des rapports libano-syriens, en vue d’aboutir à un règlement historique entre les deux pays reposant sur l’équation suivante : relations privilégiées, coordination et coopération dans le respect de la souveraineté et de l’indépendance. En dehors de cette équation, il ne peut y avoir que suivisme et animosité», a-t-il estimé. «Notre choix est celui de la nation du véritable partenariat fondée sur l’égalité de tous sans favoritisme interne ou externe, celui de l’État incarnant les accords de Taëf et les développant. Le contraire équivaudrait à brader l’avenir», a-t-il conclu.
M. Samir Frangié a une fois de plus appelé les Libanais «au dialogue pour faire face aux tentatives de saper l’unité dans les rangs internes qui visent à démontrer l’incapacité des Libanais à assumer leurs responsabilités», lors d’une conférence à l’Université Saint-Joseph de Saïda hier sur le thème «Comment trouver une issue à la crise libano-syrienne»....