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Actualités - CHRONOLOGIES

Joumblatt : « Des solutions médianes sont possibles »

Le chef du PSP Walid Joumblatt a de nouveau plaidé en faveur d’un dialogue autour des questions qui divisent aujourd’hui les Libanais, telles que l’opportunité de la présence syrienne, estimant qu’il est possible de «parvenir (à travers ce dialogue) à des solutions médianes». M. Joumblatt a été reçu hier par le chef du gouvernement Rafic Hariri pour un entretien qui s’est déroulé en présence des ministres Marwan Hamadé et Ghazi Aridi et qui a porté sur l’actualité locale. M. Hariri a retenu ses hôtes à déjeuner. À sa sortie de Koraytem, M. Joumblatt, qui répondait aux questions de la presse, a réitéré son appel à l’ouverture d’un dialogue national en commentant le discours du chef du Hezbollah cheikh Hassan Nasrallah lors de la commémoration de l’Achoura : «J’écoutais les propos de sayyed Nasrallah. Il ne fait pas de doute que le Liban-Sud a pu être libéré grâce à l’unanimité nationale (qui s’était formée autour de cet objectif) et grâce à l’action de la Résistance. Aussi, est-il nécessaire qu’il y ait aujourd’hui une unanimité nationale autour de tous les sujets qui posent certains problèmes. Mais pour parvenir à cette unanimité, un dialogue s’impose et pour qu’un dialogue s’engage, il faut que quelqu’un en prenne l’initiative afin de dissiper les tensions qui émergent ici et là sur le plan politique et, à Dieu ne plaise, au niveau confessionnel». Prié ensuite de commenter l’accueil qui avait été réservé au patriarche maronite à son retour de sa tournée américaine ainsi que les réactions qu’il avait suscitées, il a déclaré : «J’ai déjà répondu à cette question. Le dialogue arrange tout, les inquiétudes et les craintes, et je crois qu’on peut parvenir à une solution médiane concernant les revendications du patriarche ou d’autres». Et de poursuivre : «Il existe des solutions extrêmes et je ne me fais pas d’illusions : je sais qu’il est difficile d’y arriver à l’heure actuelle. Mais il y a des solutions intermédiaires auxquelles il faut parvenir». Au journaliste qui l’interrogeait sur ses rapports avec Damas, il a répondu : «Vous devez poser la question aux Syriens. S’ils veulent me recevoir, je suis prêt». Se rendra-il bientôt à Baabda ? «Je n’en ai pas la moindre idée. Je n’ai pas demandé de rendez-vous». Aridi : Joumblatt n’a pas parlé d’hégémonie syrienne Par ailleurs, lors d’une rencontre avec les étudiants des facultés des sciences et de documentation de l’Université libanaise, M. Aridi a indiqué que, «sur le fond, les positions du patriarche maronite et du député Joumblatt diffèrent». «Walid bey n’a jamais parlé d’hégémonie syrienne sur le Liban et le repositionnement des troupes syriennes qu’il évoque est différent du dossier de la présence syrienne au Liban», a-t-il poursuivi, critiquant ceux qui «affirment que la Syrie est criminelle et que nous sommes des malades». Il a insisté sur le fait que ce sont «les Libanais qui se sont entretués qui ont causé la guerre» avant d’indiquer que le dialogue est nécessaire «pour déterminer les responsabilités : il n’est pas permis que quelqu’un prétende être innocent et réclame le départ de tous afin de pouvoir bâtir la République de Platon. Je reconnais qu’il y a des problèmes et des difficultés commises par les autorités ainsi que des cumuls politiques. Il faut déterminer les points de litige avec la Syrie et que personne ne se présente comme étant le guérisseur dans ce cas».
Le chef du PSP Walid Joumblatt a de nouveau plaidé en faveur d’un dialogue autour des questions qui divisent aujourd’hui les Libanais, telles que l’opportunité de la présence syrienne, estimant qu’il est possible de «parvenir (à travers ce dialogue) à des solutions médianes». M. Joumblatt a été reçu hier par le chef du gouvernement Rafic Hariri pour un entretien qui...