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Actualités - REPORTAGES

Du grec à l’arabe : traduction - des traités du moine Nicon

Le Pandecte du moine Nicon veut en soixante-trois traités rendre compte de la foi et de la morale chrétiennes d’après les écritures, les pères de l’Église et les canons ecclésiastiques, œuvre d’un moine originaire de Constantinople qui vécut dans plusieurs monastères de la région d’Antioche, il fut rédigé en grec sous le règne de Constantin Doucas (1059 – 1067). Il fut traduit en arabe par un anonyme avant 1224, date de la plus ancienne copie conservée, celle-ci était la seconde datée. Elle a été réalisée par un prêtre nommé Abû Shâqir pour un autre prêtre nommé Abû I-Fadl en 6,744 de l’ère du monde. C’est-à-dire en 1236 de notre ère. Sept ans plus tard, elle appartenait à un évêque de Baalbeck puis, en 1315, elle se trouvait en Égypte où elle fut vendue à plusieurs reprises à des prêtres ou des moines. Le manuscrit comporte des caractéristiques propres à certains manuscrits arabes chrétiens que l’on retrouve également dans des manuscrits syriaques : le texte est copié sur deux colonnes, un bandeau à décor végétal ou géométrique en rouge sépare les traités, les numéros des feuillets sont indiqués en lettres-chiffres syriaques en bas à droite des rectos. Un autre foliotage en chiffres coptes a été ajouté au centre de la marge supérieure, probablement lorsque le manuscrit se trouvait en Égypte, puis une autre en arabe au coin gauche. Dans les marges, des morceaux de tissu ont été collés pour servir de signets au début de chaque traité. M-G.G. : « Liban l’autre rive ».
Le Pandecte du moine Nicon veut en soixante-trois traités rendre compte de la foi et de la morale chrétiennes d’après les écritures, les pères de l’Église et les canons ecclésiastiques, œuvre d’un moine originaire de Constantinople qui vécut dans plusieurs monastères de la région d’Antioche, il fut rédigé en grec sous le règne de Constantin Doucas (1059 – 1067)....