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Actualités - COMMUNICATIONS ET DECLARATIONS

Hariri : Je ne me permettrai pas de dire - au patriarche : «Vous vous trompez »

«Le patriarche est mon ami. Je le respecte et l’apprécie au plus haut point, mais je ne m’entends pas avec lui sur tous les sujets». C’est ainsi que le Premier ministre Rafic Hariri a commenté sa relation avec le patriarche Nasrallah Sfeir dans une interview à la revue Al Sayad paraissant demain vendredi. «Sa Béatitude s’implique dans des affaires politiques. Son rang et sa place m’interdisent de lui répondre sur un plan politique. Je ne me permettrai donc pas de dire à un homme de religion aussi respectable : vous vous trompez sur ce point», a-t-il ajouté avant d’affirmer qu’il y avait deux questions litigieuses au Liban : la présence syrienne et la loi électorale. «Soit nous restons divisés, soit nous nous mettons d’accord sur ces deux sujets», a-t-il précisé. Naturellement, le chef du gouvernement s’oppose notamment au prélat maronite sur la question de la présence syrienne. «Ni le Syrien, ni moi-même n’acceptons de discuter de cette affaire sous la pression», a-t-il dit avant de poursuivre : «Je souhaite que nos relations avec nos frères syriens soient tout à fait cordiales». Et de rappeler dans ce cadre le geste du président Bachar Assad à l’égard des détenus libanais dans les prisons syriennes qu’il a libérés alors qu’ils avaient tué des soldats syriens. «Quelle initiative a donc pris le Liban en contrepartie ?», s’est-il demandé. Selon M. Hariri, «la Syrie est un pays voisin que nous devons comprendre. On veut dire au Liban tout ce qu’on a envie de dire sans admettre de réaction». «Je ne veux pas parler ici de ceux qui vont à Damas pour rencontrer des responsables syriens et leur faire un exposé sur l’arabité et l’unité. Aussitôt rentrés à Beyrouth, ils tiennent des propos tout à fait contraires (…)», a-t-il encore déclaré. En réponse à une question concernant la situation économique dans le pays, le Premier ministre a indiqué qu’après sa visite à Paris, il avait obtenu beaucoup plus que les 200 millions de dollars octroyés par les pays donateurs. D’après lui, ces pays «nous proposent de l’aspirine alors que nous tentons de régler la crise économique en profondeur».
«Le patriarche est mon ami. Je le respecte et l’apprécie au plus haut point, mais je ne m’entends pas avec lui sur tous les sujets». C’est ainsi que le Premier ministre Rafic Hariri a commenté sa relation avec le patriarche Nasrallah Sfeir dans une interview à la revue Al Sayad paraissant demain vendredi. «Sa Béatitude s’implique dans des affaires politiques. Son rang et...