Actualités - COMMUNICATIONS ET DECLARATIONS
Vie politique - Hoss plaide - pour la modération
le 28 mars 2001 à 00h00
«Le discours de certains de nos politiciens revêt de plus en plus une connotation confessionnelle, ce qui n’est pas sain. Il faudrait que les hommes politiques apprennent à modérer leur discours, autrement les sentiments des uns et des autres risquent de s’exacerber, ce qui peut mettre en danger notre entente nationale et notre convivialité». C’est en substance l’essentiel d’un point de presse que l’ancien président du Conseil, M. Sélim Hoss, a fait à l’intention de l’agence d’information al-Markazia. Pour l’ancien Premier ministre, la responsabilité de la dégradation du discours politique incombe aussi bien aux responsables qu’aux dignitaires religieux. «L’ensemble de notre classe politique, qui comprend aussi bien les responsables politiques que des hommes de religion, assume la responsabilité de cet état de choses. Tous n’hésitent pas à se considérer comme les porte-parole de leurs communautés respectives et à ce titre, ils adoptent un discours confessionnel et provocateur, ce qui est profondément perturbateur pour une société qui n’a que trop souffert de ces prises de position incompatibles avec l’esprit d’une véritable entente nationale», a estimé M. Hoss.
«Le discours de certains de nos politiciens revêt de plus en plus une connotation confessionnelle, ce qui n’est pas sain. Il faudrait que les hommes politiques apprennent à modérer leur discours, autrement les sentiments des uns et des autres risquent de s’exacerber, ce qui peut mettre en danger notre entente nationale et notre convivialité». C’est en substance...
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