Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIES

Lody Brais, la pasionaria libanaise de São Paulo

Elle hante inlassablement, depuis des années, les bureaux ministériels, les salles de rédaction des grands journaux et des chaînes de télévision nationales et plus généralement tous les centres de pouvoir de São Paulo où elle réside, avec une seule préoccupation en tête, un leitmotiv en bouche : le Liban, le Liban, et encore le Liban. Lody Brais était âgée de quatre ans seulement lorsque ses parents émigrèrent au Brésil ; la maturité élégante, Lody est restée totalement, passionnément libanaise ; coordinatrice de l’Union maronite mondiale pour São Paulo, son champ d’action déborde largement le cadre de cette mégalopole : on la trouve tantôt à Brasilia où elle intercède pour le Liban auprès des autorités fédérales, et tantôt à Curitiba ou à Florianopolis où elle convainc les conseils municipaux locaux de décréter le 22 novembre «journée de solidarité avec le peuple libanais». Elle s’efforce de mobiliser en permanence les innombrables associations et «clubes» libanais du Brésil, au point que son zèle infatigable incommode parfois certains édiles jaloux de leurs prérogatives. C’est à Lody que l’on doit, entre autres, l’érection dans la somptueuse Avenida Republica do Libano d’une stèle en bronze frappée de l’inévitable cèdre, en signe d’hommage de la communauté libanaise à l’occasion du 500e anniversaire de la découverte du Brésil. Lody a également joué un rôle central dans la préparation des visites au Brésil de personnalités politiques libanaises telles que le président Amine Gemayel et le chef du Parti national libéral Dory Chamoun, et d’un grand nombre d’artistes du Liban. C’est à son initiative, de même, que les associations libanaises de São Paulo ont convié le rédacteur en chef de L’Orient-Le Jour Issa Goraieb à donner, le 15 mars, une conférence au Clube Monte-Libano de cette ville, dont le sujet était La place du Liban dans le processus de paix au Proche-Orient. Ce même thème (à savoir le double écueil que constituent, pour notre pays, l’intransigeance de l’ennemi israélien et la présence omniprésente de la Syrie) a figuré au centre des interviews qu’a accordées Goraieb aux chaînes de télévision nationales O Globo et Bandeirantes, ainsi qu’au newmagazine à grande circulation Isto E.
Elle hante inlassablement, depuis des années, les bureaux ministériels, les salles de rédaction des grands journaux et des chaînes de télévision nationales et plus généralement tous les centres de pouvoir de São Paulo où elle réside, avec une seule préoccupation en tête, un leitmotiv en bouche : le Liban, le Liban, et encore le Liban. Lody Brais était âgée de quatre ans...