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Actualités - CONFERENCES ET SEMINAIRES

ENVIRONNEMENT - Conférence au Centre forestier méditerranéen de Ramlieh - Débat animé entre chasseurs et écologistes

Le ton est monté, samedi, entre les associations écologiques et les organisations de chasseurs, lorsqu’une conférence-débat les a réunis à Ramlieh, Aley, au Centre forestier méditerranéen du Liban. Certes, ces rudes adversaires se sont entendus sur certains points alors que d’autres questions sont restées en suspens. Mais le mérite de les avoir réunis revient à l’«Association for Forest Development and Conservation»(AFDC), au Forum libanais pour l’environnement (LEF) et à l’Association Hans Zeidel. La table ronde était patronnée par les ministères de l’Environnement et de l’Agriculture. Étaient présents des représentants des ministères de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Intérieur, ainsi que des membres d’organisations civiles écologiques et d’autres intéressées par le secteur de la chasse. Les participants se sont quittés après deux jours de débat sur une grande divergence d’opinion qui s’explique par leurs positions respectives : les associations écologiques ont opposé un refus catégorique à la reprise de la chasse avant l’application de mesures acceptées par les différentes parties, alors que les chasseurs ont insisté sur la nécessité de rendre de nouveau cette activité légale dès la saison prochaine, indépendamment de l’adoption d’un projet d’organisation du secteur. Des allocutions portant sur l’importance de la protection de l’environnement et de l’adoption d’une loi moderne pour organiser la chasse ont été prononcées, lors de la séance d’inauguration, par Akram Chehayeb, président de la commission parlementaire de l’Environnement et de AFDC, Ghattas Akl, directeur des ressources forestières au ministère de l’Agriculture, Lamia Chamas, représentante du ministère de l’Environnement, Helmut Hornig, représentant de l’association Hans Zeidel et Mounir Abou Ghanem, de la AFDC. Les initiatives suivantes ont été proposées au milieu de discussions animées : – Pousser les ministères de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Intérieur à adopter les mêmes modifications de la loi sur la chasse, de façon à ce que soient claires les prérogatives de chaque organisation et les restrictions qui seront exigées (les périodes de chasse, les oiseaux qu’il est permis de chasser, des peines et des amendes plus sévères pour les contrevenants, etc.) Un suivi devrait être effectué à travers des réunions organisées par la commission parlementaire de l’Environnement. – Poursuivre le dialogue jusqu’à ce que les problèmes encore en suspens soient réglés. – Effectuer des campagnes de sensibilisation. – Intervenir auprès des commerçants pour les pousser à arrêter le commerce d’engins destinés à attirer artificiellement les oiseaux, ce que le syndicat des marchands d’armes et de munitions pour la chasse a promis de faire. – Condamner la chasse non organisée, ce dont devrait s’occuper l’association des amateurs de ce sport. – Interdire l’usage des poisons et des filets pour attraper les animaux. – Ne pas introduire des espèces nouvelles d’oiseaux ou d’animaux sans étude scientifique préalable. – Considérer les incendies de forêt et la pollution résultant de l’usage excessif de pesticides comme des problèmes intéressant les deux parties. Mais d’autres points soulevés n’ont pas cessé d’être des objets de litige : l’identification de l’administration chargée de délivrer des permis de chasse, les prérogatives du Conseil supérieur de la chasse, certains détails concernant le projet de loi sur l’organisation de la chasse.
Le ton est monté, samedi, entre les associations écologiques et les organisations de chasseurs, lorsqu’une conférence-débat les a réunis à Ramlieh, Aley, au Centre forestier méditerranéen du Liban. Certes, ces rudes adversaires se sont entendus sur certains points alors que d’autres questions sont restées en suspens. Mais le mérite de les avoir réunis revient à...