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Actualités - CONFERENCES INTERNATIONALES

Sommet - Lahoud à Amman : « Une occasion à ne pas manquer » - Les dirigeants arabes « solidaires » du Liban face à Israël

Le président de la République Émile Lahoud a estimé que la tenue du sommet arabe, à Amman, constitue «une occasion à ne pas rater et dont il ne faut, en aucun cas, minimiser l’importance». Le chef de l’État, qui est arrivé à Amman hier à 15 heures 30 (heure locale) a ajouté que «le Liban, qui a toujours appelé à la solidarité arabe, souhaite voir ce sommet aboutir à des résolutions à la mesure des ambitions et des espoirs de nos peuples». Le président Lahoud a été accueilli à sa descente d’avion par le roi Abdallah de Jordanie et le secrétaire général de la Ligue arabe Esmat Abdel-Méguid, entourés de plusieurs ministres jordaniens. Étaient également présents : le secrétaire général du ministère libanais des Affaires étrangères Zouheir Hamdane et l’ambassadeur du Liban en Jordanie Adib Alameddine. L’artillerie jordanienne a tiré 21 coups de canon à l’arrivée de l’avion présidentiel alors que la fanfare entonnait les hymnes nationaux respectifs des deux pays. Après avoir passé en revue la garde d’honneur, le président Lahoud s’est dirigé, en limousine officielle et en compagnie du ministre jordanien de la Justice Farès Naboulsi, vers son lieu de résidence à Amman, l’hôtel Le Méridien. Le chef de l’État, qui préside la délégation libanaise au sommet, sera rejoint aujourd’hui par le Premier ministre Rafic Hariri retenu à Beyrouth par la session parlementaire. Outre M. Hariri, la délégation officielle groupe le directeur général de la Sûreté Jamil Sayyed, le directeur des Affaires politiques au ministère des Affaires étrangères Naji Abi Assi, le directeur général à la présidence de la République Élie Assaf. L’ambassadeur du Liban en Jordanie Adib Alameddine et le secrétaire général du palais Bustros Zouheir Hamdane ont déjà rejoint la délégation. MM. Melhem Karam et Mohammed Baalbacki, présidents respectifs du syndicat des journalistes et de l’Ordre de la presse, ainsi que MM. Rafic Chléla et Maroun Haymari, respectivement conseiller de presse et chef du Protocole à la présidence de la République, sont également du voyage. Dans une déclaration faite à son arrivée à Amman, le président Lahoud s’est félicité que le sommet arabe constitue «une occasion à ne pas manquer et dont il ne faut, en aucun cas, en minimiser l’importance, surtout si nous réalisons que certains parient sur le maintien des divergences interarabes. Le Liban, qui a toujours appelé à la solidarité arabe, souhaite voir ce sommet aboutir à des résolutions à la mesure des ambitions et des espoirs de nos peuples». «Le sommet d’Amman doit, en définitive, tracer une ligne claire des options arabes, surtout que la paix globale et permanente, qui demeure l’option de la Syrie et du Liban, ne saurait aboutir sans les facteurs essentiels à sa réussite, sur base du respect des résolutions internationales qui sont seules susceptibles d’instaurer une paix durable dans la région (…). Il n’en demeure pas moins que la cause palestinienne constitue la véritable charnière du problème. Le Liban, qui s’est tenu aux côtés des Palestiniens, espère que les résolutions qui seront adoptées par ce sommet traduisent celles prises au cours des sommets précédents au niveau du retour des réfugiés à leur patrie et du refus de l’implantation», a conclu le président de la République. Il est à noter qu’en fin d’après-midi, une réunion a groupé les présidents libanais et syrien en leur lieu de résidence, à l’hôtel Le Méridien. Le projet de communiqué final Les dirigeants arabes doivent réaffirmer leur «solidarité» avec la Syrie et le Liban et leur rejet des «menaces israéliennes» contre ces deux pays, selon un projet de communiqué final au sommet arabe, adopté à Amman, à l’issue de la réunion des ministres arabes des Affaires étrangères. «Les dirigeants arabes rejettent les menaces israéliennes qui se sont récemment accentuées contre ces deux pays frères», ajoute ce projet. Ils se déclarent «solidaires du Liban pour parachever la libération de ses territoires encore sous occupation israélienne», en référence aux hameaux de Chebaa, selon ce projet qui doit être soumis aujourd’hui, mardi, au sommet arabe. Le texte souligne la «nécessité d’aider le gouvernement libanais à reconstruire et à développer le Liban-Sud, conformément aux décisions prises par les précédents sommets arabes». Concernant le processus de paix israélo-arabe, le projet insiste sur «l’indissociabilité des volets syrien et libanais et leur lien avec le volet palestinien pour réaliser une paix globale». Le projet attribue en outre à Israël «la responsabilité du sort des réfugiés palestiniens» et «rejette tout projet de leur implantation hors de leur patrie», tout en relevant le rôle d’Israël dans «le dédommagement des pays qui ont accueilli ces réfugiés».
Le président de la République Émile Lahoud a estimé que la tenue du sommet arabe, à Amman, constitue «une occasion à ne pas rater et dont il ne faut, en aucun cas, minimiser l’importance». Le chef de l’État, qui est arrivé à Amman hier à 15 heures 30 (heure locale) a ajouté que «le Liban, qui a toujours appelé à la solidarité arabe, souhaite voir ce sommet aboutir...