Rechercher
Rechercher

Actualités - COMMUNICATIONS ET DECLARATIONS

Le CPL réclame un calendrier pour le retrait syrien

Le Courant patriotique libre (CPL) a adressé hier une lettre ouverte aux dirigeants arabes qui participent au sommet de Amman, leur demandant «d’établir un calendrier pour le retrait des forces syriennes du Liban dans les plus brefs délais». «La Ligue arabe n’avalise plus la présence syrienne au Liban depuis 1982. Celle-ci constitue par conséquent une occupation, puisque la Syrie a refusé, depuis, de répondre aux appels des autorités libanaises légales lui demandant de retirer ses troupes», a estimé le CPL. Dans sa lettre ouverte, le courant aouniste a souligné que «la Syrie a pris le Liban en otage, dans l’acception la plus large du terme». «En plus de la présence de milliers de ses soldats dans toutes les régions du Liban jusqu’à la frontière du fleuve Awali, au Liban-Sud, elle contrôle totalement l’ensemble de la pyramide hiérarchique et des institutions constitutionnelles libanaises tant exécutives que législatives», a poursuivi le CPL. Demandant aux dirigeants arabes de prendre position en faveur «du droit du Liban à recouvrer sa souveraineté», le courant aouniste a réfuté les arguments invoqués par la Syrie pour maintenir ses forces au Liban. Pour le CPL, «la présence syrienne au Liban n’est ni nécessaire ni temporaire, comme l’a prouvée le président Bachar el-Assad dans un entretien accordé au quotidien Al-Charq al-Awsat le 27 février 2001». «Le mythe selon lequel les forces syriennes sont au Liban pour y maintenir la paix civile est tombé après les manifestations estudiantines du 14 mars, lorsque l’armée et les FSI ont prouvé qu’elles étaient à même de remplir cette fonction», selon le courant aouniste, qui souligne que «l’autre raison, celle du positionnement stratégique pour la libération du Golan était un prétexte invoqué par la Syrie pour maintenir le statu quo, en accord avec Israël, à la frontière sud du Liban». Le CPL a affirmé que le retrait syrien du Liban «ne sera pas une occasion pour les Libanais de s’entre-tuer comme le soutient la Syrie», et que l’indépendance du Liban n’était pas un acte agressif vis-à-vis de Damas «mais plutôt le point de départ de relations libano-syriennes sur des bases saines».
Le Courant patriotique libre (CPL) a adressé hier une lettre ouverte aux dirigeants arabes qui participent au sommet de Amman, leur demandant «d’établir un calendrier pour le retrait des forces syriennes du Liban dans les plus brefs délais». «La Ligue arabe n’avalise plus la présence syrienne au Liban depuis 1982. Celle-ci constitue par conséquent une occupation, puisque...