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Actualités - CHRONOLOGIES

Vie politique - Le président de la République aujourd’hui en Jordanie - Lahoud attend du sommet de Amman - un renforcement de la solidarité arabe

Accompagné d’une délégation officielle, le président de la République, le général Émile Lahoud, se rendra cet après-midi à Amman pour participer aux travaux du 13e sommet arabe. Le Premier ministre Rafic Hariri le rejoindra demain mardi dans la capitale jordanienne. Selon notre chroniqueur diplomatique Khalil Fleyhane, le chef de l’État devrait rencontrer à cette occasion un certain nombre de ses homologues, dont le président syrien Bachar el-Assad. On dit aussi que le chef de l’Autorité palestinienne Yasser Arafat aurait demandé à s’entretenir avec le général Lahoud. Mais la réunion la plus importante est sans doute celle qui aura lieu entre le président libanais et le secrétaire général des Nations unies Kofi Annan. Les deux responsables passeront notamment en revue l’affaire du pompage de l’eau du Wazzani, le déminage des régions évacuées par Israël au Sud et les derniers propos que le Premier ministre israélien Ariel Sharon a tenus concernant le Liban, qualifiant ce pays de «centre du terrorisme international». Mais qu’attend le Liban de ce sommet ? À cette question adressée hier par l’agence d’information jordanienne Petra au chef de l’État, celui-ci a répondu en souhaitant que ce sommet soit celui de «la solidarité arabe, devenue aujourd’hui une nécessité absolue». Selon lui, «les dirigeants arabes devraient de plus en plus exprimer les aspirations de leurs peuples et prendre des décisions concrètes qui tiennent compte des relations entre les pays frères». D’autre part, le président Lahoud a fait état de pressions politiques et économiques exercées sur le Liban et la Syrie en vue de les porter à accepter à un règlement tronqué et à cesser de réclamer une paix juste, globale et permanente dans la région. «Mais la détermination affichée à cet égard par le Liban et la Syrie a bouleversé beaucoup de données», a-t-il dit, affirmant que Damas et Beyrouth constituaient désormais «les éléments difficiles de l’équation». Le chef de l’État s’est félicité par ailleurs du fait que les pays arabes aient décidé l’an dernier au Caire de se réunir une fois l’an. Il a estimé qu’une telle initiative ne pouvait que renforcer la solidarité entre eux. Selon lui, «ces concertations permanentes permettent aux Arabes de retrouver leur place dans le concert des nations». «Ainsi, nul ne pourra prétendre utiliser leur décision à son profit», a-t-il ajouté. En réponse à une question, le président Lahoud a en outre estimé que le chef du gouvernement israélien devrait tirer la leçon du passé et voir ce qui est advenu de ses prédécesseurs, partisans de la violence. «Si Sharon veut revenir à cette méthode, ce qui l’attend dans un proche avenir n’est pas différent de ce que ces prédécesseurs (à la tête du gouvernement israélien) ont subi», a-t-il précisé. Insistant une fois de plus sur le retour au principe de la terre contre la paix énoncé à la conférence de Madrid et conforme aux résolutions 242, 338 et 425 de l’Onu, le chef de l’État a déclaré : «Le résultat le plus important du sommet de Amman serait de faire en sorte que le conflit israélo-arabe demeure une priorité pour la communauté internationale». Et de conclure : «Je suis certain qu’à l’occasion de ce sommet, les dirigeants arabes s’emploieront à traduire en actes leurs décisions maintes fois réitérées».
Accompagné d’une délégation officielle, le président de la République, le général Émile Lahoud, se rendra cet après-midi à Amman pour participer aux travaux du 13e sommet arabe. Le Premier ministre Rafic Hariri le rejoindra demain mardi dans la capitale jordanienne. Selon notre chroniqueur diplomatique Khalil Fleyhane, le chef de l’État devrait rencontrer à cette...