Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIES

FESTIVAL SHAMS - Soirée spéciale à la « Maison » de l’association - « Class Presentation » et multimédia

Dans le cadre du Festival Shams qui se déroule au Théâtre de Beyrouth (Aïn Mreïssé) jusqu’au 27 mars, l’Association Shams a ouvert les portes de sa «Maison» (Furn el-Chebbak) au public, le temps d’une rencontre spéciale. Au programme, une «Class Presentation» suivie d’un petit spectacle original et nouveau, inspiré du travail de la troupe française Alis. Une soirée intéressante, comme on aimerait en avoir plus souvent, d’où l’on ressort enrichi. Et charmé. Suite à l’invitation de l’Association Shams, l’acteur et formateur danois Hassan Preisler a organisé à ce jour, à Beyrouth, deux ateliers de travail dont ont bénéficié des jeunes Libanais. Ces ateliers portent sur la méthode de formation d’acteurs de Lee Strassberg, adoptée par l’Actor’s Studio et inspirée de Stanislavski. À la «Maison Shams», Carole Abboud, Shérine Debs, Chantal Mayak, Patricia Habchi, Edwina Antoun et Eddy Azar ont démontré, à travers une série d’exercices, le contenu de l’atelier niveau 2 qu’ils ont suivi récemment. L’actrice Roula Hamadé devait aussi participer à la démonstration mais elle a eu un empêchement de dernière minute. «Le premier atelier de travail de Hassan Preisler s’était étendu sur deux semaines. Il consistait en 28 heures d’exercice, à raison de trois séances par semaine. Une vingtaine de jeunes avaient été sélectionnés pour l’occasion, mais il n’en est resté, finalement, que six», indique Hanane el-Hajj Ali qui a assisté Preisler. «Le niveau 2 s’est étalé sur deux mois». Devant un public intéressé, les six apprentis ont revécu les différentes étapes de l’atelier : relaxation, mémoire sensorielle, mémoire affective, «object exercice» et «exercice de danse et de chant». Cinq étapes Pour commencer, le temps de relaxation est indispensable. L’acteur tente d’évacuer la tension qu’il y a en lui. L’exercice de mémoire sensorielle consiste à revivre, par la pensée, une situation qui fait appel aux cinq sens. Le formateur aide l’acteur en le dirigeant par des questions qu’il pose. On passe ensuite à la mémoire affective : l’acteur se replace, toujours par la pensée et le souvenir, dans une situation émotionnellement forte qu’il a vécue il y a quelques années (7 ou 8 ans, 10 ans maximum). Pour l’«object exercice», il faut d’abord choisir une personne de son entourage – que l’on connaît de près ou de loin –, et l’observer pendant deux à trois minutes. À partir de cette observation primitive, l’acteur se glisse dans la peau du personnage choisi et reprend ses gestes en y ajoutant, toutefois, des exercices qui l’aident à éviter l’anticipation et à résoudre différents problèmes qu’il peut rencontrer au moment d’interpréter un rôle. Enfin, l’exercice de danse et de chant a pour objectif d’amener l’acteur à coordonner ses mouvements et sa voix : il essayera par exemple de chanter une chanson simple, au rythme lent, tout en faisant des mouvements brusques et rapides. Cet exercice exige beaucoup de maîtrise et de concentration. À la «Maison Shams», il a été demandé à un volontaire parmi le public de s’essayer à ce dernier exercice. Mission accomplie avec beaucoup de bonne volonté et d’humour. Hassan Preisler sera à nouveau à Beyrouth début avril, pour un atelier niveau 3 dont bénéficieront 20 personnes : 10 anciens apprentis et 10 nouveaux. Avis aux intéressés. «Ce troisième “workshop” aboutira peut-être à une pièce – ou un spectacle – qui sera présentée dans le cadre du “Festival Shams 2002’», indique Hanane el-Hajj Ali. Multimédia Lors de son dernier passage au Liban il y a quelques mois, la troupe française Alis (Pierre Fourny et Dominique Soria) – qui était invitée par Shams – avait présenté, au Lycée Abdel Kader, un spectacle multimédia très poétique, avec manipulation d’objets et de mots, juxtaposition d’images, projections et synchronisations sur ordinateur. Alis avait également dirigé un stage de trois journées pleines auquel avaient participé 15 jeunes Libanais de différentes universités, dont quelques membres de Shams dont Hanane el-Hajj Ali, Caroline Zaccak, Eddy Azar et Nisrine Kanj. Qui ont monté un petit amour de spectacle pour la soirée spéciale à la «Maison Shams». Installés à tour de rôle derrière un «appareil-miroir», ils ont manipulé cinq objets de la vie quotidienne, créant une histoire, au fur et à mesure, devant les yeux enchantés de la salle plongée dans le noir. Des performances très créatives, pleines de surprise et de poésie.
Dans le cadre du Festival Shams qui se déroule au Théâtre de Beyrouth (Aïn Mreïssé) jusqu’au 27 mars, l’Association Shams a ouvert les portes de sa «Maison» (Furn el-Chebbak) au public, le temps d’une rencontre spéciale. Au programme, une «Class Presentation» suivie d’un petit spectacle original et nouveau, inspiré du travail de la troupe française Alis. Une...