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Actualités - CHRONOLOGIES

COMMUNAUTÉS - Hommage de la représentante de la reine aux Libanais du Canada - Sfeir : La paix pourrait être plus proche qu’on ne le pense

Le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, a exprimé l’espoir que la paix régionale et au Liban «soit plus proche qu’on ne le pense, même si on la trouve lointaine». Le patriarche Sfeir a rencontré mercredi après-midi (minuit heure de Beyrouth) la représentante de la reine d’Angleterre dans l’Ontario Hillary Weston, qui a rendu hommage au rôle que jouent les Libanais d’origine dans l’essor économique de leur pays adoptif. À 19 heures (2 heures du matin heure de Beyrouth), le chef de l’Église maronite a présidé une messe solennelle en l’église Notre-Dame du Liban à Toronto, faisant son entrée sous les applaudissements, les poignées de riz, les pétales de fleurs et les youyous. Dans l’homélie qu’il devait prononcer, le patriarche Sfeir a évoqué les épreuves vécues par le Liban et les Libanais, affirmant en particulier : «Vos frères au Liban pensent à vous, comme vous pensez à eux. Ils prient pour que leurs épreuves et les vôtres soient écourtées. Mais de cette paix que nous souhaitons, même si elle paraît lointaine, nous pouvons dire aussi qu’elle nous réserve peut-être des surprises et qu’elle est plus proche que nous ne le pensons. Nous prions toujours pour que Dieu nous envoie cette paix que nous attendons depuis longtemps, depuis un demi-siècle, qui est l’âge de la tragédie du Proche-Orient». «Nous n’avons pas voulu émigrer. Mais par un jour de misère, nous avons perdu espoir. Nos racines sont bien plantées en terre», a affirmé après la messe le père Nohra Seif, dans un mot de bienvenue adressé au patriarche et aux évêques qui l’accompagnent. Le patriarche a ensuite rencontré les fidèles au salon de l’église. Jeudi matin, le patriarche est arrivé à London (Ontario) et a été accueilli par la foule des Libanais d’origine, chrétiens et musulmans, dont la plupart viennent du village de Tourza, à Jbeil. Sous les vivats et les applaudissements, le patriarche a fait son entrée dans l’église Saint-Élie pour y présider l’office religieux. Dans l’homélie qu’il a prononcée, le patriarche a commencé par remercier ses hôtes pour l’accueil chaleureux qu’ils lui ont réservé. Il a ensuite encouragé les fidèles à rester attachés à leurs traditions et à leurs valeurs, et à «servir le Canada (...) cette société multiculturelle où vous vous trouvez, terre d’accueil où vivent des émigrés venus de toutes les parties du monde».
Le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, a exprimé l’espoir que la paix régionale et au Liban «soit plus proche qu’on ne le pense, même si on la trouve lointaine». Le patriarche Sfeir a rencontré mercredi après-midi (minuit heure de Beyrouth) la représentante de la reine d’Angleterre dans l’Ontario Hillary Weston, qui a rendu hommage au rôle que jouent les...