Contre-manifestation des prosyriens

Des formations politiques favorables au maintien de la présence militaire syrienne ont organisé hier des sit-in pour protester contre des appels au départ de ces «forces d’occupation» lancés par des partisans du général Michel Aoun, et en réponse à la manifestation organisée par ces derniers, mercredi dernier. plus d’un millier de partisans de ces formations se sont rassemblés devant le palais de l’Unesco à Beyrouth pour commémorer le «massacre» de dizaines d’écoliers, tués non loin de là le 14 mars 1989 lors d’un bombardement imputé au général Michel Aoun, alors chef du gouvernement, qui avait déclaré la guerre aux troupes syriennes. Les participants arboraient des centaines de drapeaux de l’Association des projets islamiques de bienfaisance, du Parti social national syrien (PSNS), du parti Baas prosyrien et du mouvement Amal et du Hezbollah. Ils ont scandé des slogans dénonçant les appels au départ des forces syriennes et brandi des photos du «massacre», sous lesquelles on pouvait lire : «Voilà la souveraineté telle que Aoun la comprend!» Des rassemblements similaires ont eu lieu à Tripoli et à Baalbeck, dans la Békaa. Les participants portaient des banderoles sur lesquelles on pouvait notamment lire : «Demander le départ des forces syriennes est un appel à la division».