Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIES

ÉVÉNEMENT - Plus de cérémonie à l’Unesco à cause de l’absence du ministre de la Culture - La planète francophone aujourd’hui à la fête

Tout a commencé il y a 31 ans, le 20 mars 1970. L’émergence de la coopération multilatérale francophone se concrétise par la signature à Niamey, au Niger, d’une convention entre 21 États et gouvernements francophones – dont le Liban – donnant naissance à l’Agence de coopération culturelle et technique (ACCT), une agence intergouvernementale. Et ceux qui ont joué un rôle prépondérant dans l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) sont ceux-là mêmes qui ont été le moteur de cette première conférence, à Niamey, des pays partiellement ou entièrement de langue française – trois chefs d’État africains : le sénégalais Léopold Sedar Senghor, le tunisien Habib Bourguiba et le nigérien Hamani Diori. Et depuis 31 ans, tous les 20 mars, la planète francophone fête sa Journée internationale, et la bonne nouvelle est que cela ne se passe pas uniquement dans les pays membres de l’espace francophone. Au Zimbabwe par exemple, qui n’est pas membre de l’OIF, il y aura un chanteur du RDCongo, un défilé de mode que signera une styliste sénégalaise, des sculpteurs français et zimbabwéens, des films français, belge, un dessinateur roumain, un concours de rumba, un café littéraire, etc. Et au Liban ? Eh bien au Liban, on ne fêtera pas la Journée internationale de la francophonie – une décision prise en raison du déplacement en mission spéciale à Kinshasa du ministre de la Culture chargé de la francophonie, et président en exercice de l’espace francophone – Ghassan Salamé. Un kit de la francophonie à l’usage des écoles, qui devait être remis à cette occasion par M. Salamé, sera distribué aux établissements scolaires du Liban par le ministère de l’Éducation nationale. Il n’empêche, les Libanais pourront, aujourd’hui, mieux connaître les enjeux de la francophonie mondiale, ainsi que la diversité de ses peuples et de ses cultures, en allumant leurs petits écrans. Des émissions spéciales du magazine Espace francophone (diffusé par France 3 et la plupart des télévisions francophones dans le monde) ont ainsi été mis à la disposition des chaînes libanaises qui en ont fait la demande : Future TV, LBC, NBN et Télé-Lumière. Au programme : un message du secrétaire général de l’OIF Boutros Boutros-Ghali, illustré par des divers sur la francophonie dans une version s’adressant aux Libanais, ainsi qu’un journal de la francophonie, qui comporte de nombreux sujets – championnats du monde de scrabble francophone, La Confession d’Abraham, une pièce de théâtre du dramaturge algérien Mohammed Kaimi ou un clip sur les TV Jeux de la francophonie qui se tiendront à Hawa-Huil en juillet prochain.
Tout a commencé il y a 31 ans, le 20 mars 1970. L’émergence de la coopération multilatérale francophone se concrétise par la signature à Niamey, au Niger, d’une convention entre 21 États et gouvernements francophones – dont le Liban – donnant naissance à l’Agence de coopération culturelle et technique (ACCT), une agence intergouvernementale. Et ceux qui ont joué un...