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Actualités - CHRONOLOGIES

Baabda - Les avocats arabes à la présidence - Lahoud : Pas de salut sans État de droit

Le président Émile Lahoud a réaffirmé hier qu’il ne saurait y avoir de salut (sur le plan national) sans un État de droit. Prenant la parole devant une délégation de la Fédération des avocats arabes, conduite par le bâtonnier de l’Ordre des avocats de Beyrouth, Me Michel Lyan, le chef de l’État a souligné que son objectif reste l’édification d’un État de droit, fondé sur les institutions. La Fédération des avocats arabes tiendra à partir d’aujourd’hui un congrès ordinaire à Beyrouth. Près de 1 500 avocats, représentant 25 Ordres dans les pays arabes, participeront à ce congrès. S’adressant aux membres de la délégation, le président Lahoud a mis l’accent sur l’importance du rôle des avocats et de la justice. «Les avocats, a-t-il notamment déclaré, ont des responsabilités particulièrement importantes à assumer, en l’occurrence la sauvegarde du droit et le respect de la loi. Nul n’est au-dessus de la loi. C’est par la force du droit et l’autorité de la loi que la justice peut prévaloir». Le président Lahoud a, d’autre part, rappelé qu’il s’était engagé dans le discours qu’il avait prononcé lors de son serment constitutionnel, à œuvrer en vue de l’établissement d’un «État de droit et des institutions». «Je poursuis mes efforts afin de réaliser cet objectif, quelles que soient les difficultés, a-t-il déclaré. Un État sans institutions ne saurait se maintenir. Un État sans loi risquerait de se transformer en des mini-États». Après avoir rendu hommage à l’action menée par le bâtonnier de Beyrouth et les membres du conseil de l’Ordre en vue d’assurer le succès du congrès de la Fédération des avocats arabes, le président Lahoud a déclaré : «Nous refusons le retour en arrière. La loi doit prévaloir et les institutions doivent être le premier et le dernier recours». En conclusion, le président Lahoud a souligné l’importance d’une unification des rangs. «L’unité, a-t-il déclaré à ce propos, est la clé de toute réussite. Le Liban n’aurait pas pu libérer son territoire (des Israéliens) si les Libanais n’avaient pas fait preuve de solidarité à l’égard de leur État, de leur armée et de leur Résistance. De la même manière, les pays arabes ne pourront pas atteindre leurs objectifs s’ils ne font pas preuve de solidarité entre eux». Par ailleurs, le président Lahoud a reçu hier l’ancien président de la Chambre Hussein Husseini qui a invité, à sa sortie de Baabda, le pouvoir à éviter de régler par des méthodes policières le problème causé par l’éradication des plantations de haschisch dans la Békaa. «Pour régler ce problème, a souligné M. Husseini, il faut commencer par prendre conscience du fait qu’il existe bel et bien un problème». Enfin, le chef de l’État a accordé audience dans la journée aux députés Nader Succar et Adnan Arakgi, au ministre de la Justice Samir Jisr, à l’ancien ministre Issam Naaman et au président de l’association de solidarité libano-française, le général Henry de Chazelle. Le président Lahoud doit recevoir aujourd’hui le vice-ministre koweïtien des AE qui lui remettra un message de l’émir.
Le président Émile Lahoud a réaffirmé hier qu’il ne saurait y avoir de salut (sur le plan national) sans un État de droit. Prenant la parole devant une délégation de la Fédération des avocats arabes, conduite par le bâtonnier de l’Ordre des avocats de Beyrouth, Me Michel Lyan, le chef de l’État a souligné que son objectif reste l’édification d’un État de droit,...