Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIES

Assemblée - Vingt-cinq députés ont demandé à prendre la parole - Ouverture aujourd’hui de la réunion parlementaire

C’est aujourd’hui que s’ouvrira place de l’Étoile la deuxième séance parlementaire sous le mandat de la nouvelle Chambre. À l’ordre du jour de cette réunion qui s’étalera sur deux jours, une série de projets et de propositions de loi. Parmi ceux-ci, plusieurs textes dont l’approbation doit marquer l’enclenchement du processus de réforme et de redressement économique engagé par le gouvernement Hariri. Jusqu’à hier soir, vingt-cinq députés avaient demandé à prendre la parole au cours du temps consacré aux interventions des parlementaires à l’ouverture de la séance, dont notamment Nassib Lahoud, Boutros Harb et Nayla Moawad. Plus que le programme de réforme proposé, ce sont surtout les sujets d’actualité politique qui ont dernièrement défrayé la chronique, et principalement la mobilisation militaire contre les mouvements de protestation estudiantine, qui seront évoqués. Le ton a été d’ailleurs donné hier à la faveur des rencontres du chef du gouvernement Rafic Hariri avec de nombreux députés, qui ont réclamé la mise en œuvre d’un programme de réforme politique simultanément avec le projet de redressement économique. À la veille de la séance parlementaire, les commissions ont multiplié les réunions afin d’achever l’examen de certains projets de loi sur lesquels les députés doivent plancher aujourd’hui. La commission parlementaire des Finances et du Budget a ainsi tenu une réunion qui s’est prolongée jusque tard dans la soirée. La commission de l’Administration et de la Justice a approuvé pour sa part le projet de loi sur le blanchiment d’argent, qui n’est toutefois pas inscrit à l’ordre du jour de la séance parce qu’il doit au préalable être examiné par les commissions de l’Économie et des Finances et du Budget. De sources parlementaires, on a indiqué que le président de la commission ministérielle qui était chargée de suivre le dossier du blanchiment d’argent, M. Issam Farès, a exposé aux parlementaires les principales clauses du texte, leur finalité, ainsi que leurs avantages. Il n’en demeure pas moins qu’un certain nombre de députés ont affirmé redouter que la loi sur le blanchiment d’argent n’affecte indirectement le secret bancaire. Les craintes exprimées portaient aussi sur les implications pratiques de l’expression «crime financier», qui peut, de l’avis de certains parlementaires, porter au Liban un sens différent qu’en Europe ou aux États-Unis où la fraude fiscale est considérée comme un crime alors qu’elle ne l’est pas au Liban, selon les mêmes sources. Certains députés ont ainsi insisté sur la nécessité que les émigrés libanais qui déposent leur argent au Liban afin d’éviter de payer des taxes dans les pays d’accueil ne soient pas à l’avenir passibles de poursuites judiciaires pour cause de fraude fiscale, ont affirmé ces députés. Selon les mêmes sources, la commission a apporté des modifications au texte de loi afin qu’il soit plus explicite, mais sans toucher au fond, après avoir également écouté les explications du gouverneur de la Banque du Liban Riad Salamé et le président de l’Association des banques Farid Raphaël.
C’est aujourd’hui que s’ouvrira place de l’Étoile la deuxième séance parlementaire sous le mandat de la nouvelle Chambre. À l’ordre du jour de cette réunion qui s’étalera sur deux jours, une série de projets et de propositions de loi. Parmi ceux-ci, plusieurs textes dont l’approbation doit marquer l’enclenchement du processus de réforme et de redressement...