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Actualités - CHRONOLOGIES

UNIVERSITÉS - « Un acte de foi dans le dialogue, la coexistence et la paix », affirme le père Abou - Inauguration du nouveau campus de l’USJ

Le nouveau campus des sciences humaines de l’Université Saint-Joseph, situé à la rue de Damas, a été inauguré hier au cours d’une cérémonie placée sous le patronage du Premier ministre Rafic Hariri, représenté par le ministre d’État Bahige Tabbarah. De nombreuses personnalités politiques, diplomatiques et universitaires étaient présentes, dont notamment les ministres Michel Pharaon, Marwan Hamadé, Bassel Fleyhane, Fouad el-Saad, les députés Nayla Moawad, Bahia Hariri et Nabil de Freige ainsi que M. Michel Eddé et les ambassadeurs de France, d’Italie et du Gabon, MM. Philippe Lecourtier, Giuseppe Cassini et Henri Mbira Nzé. Après avoir remercié les personnalités de leur présence, le père Sélim Abou, recteur de l’USJ, a rendu hommage au Premier ministre pour l’amitié qu’il porte à l’Université Saint-Joseph, mais aussi pour les efforts entrepris par son gouvernement en vue de la reconstruction du Liban. Tout en exprimant la volonté d’expansion qui s’inscrit dans le cadre du parcours de l’université depuis 125 ans, il a insisté sur le symbolisme de la construction de ce nouveau campus sur l’ancienne ligne de démarcation, ajoutant : «Dans le climat de doute et d’incertitude qui prévaut aujourd’hui, cette volonté devient un véritable acte de foi en le Liban, le dialogue, la coexistence et la paix». Le recteur a, par ailleurs, expliqué le rôle que jouent les sciences humaines dans les universités. Si, d’une part, elles fournissent à la société toutes les spécialités et les compétences dont celle-ci a besoin, elles forment l’étudiant, d’autre part, à la liberté et au discernement critique, tout en lui assurant une ouverture aux différentes cultures dans le respect des différences. S’adressant à l’ambassadeur de France, Philippe Lecourtier, le père Abou a remercié la France qui a gracieusement mis à la disposition de l’université un des terrains du campus, et qui n’a cessé d’apporter son aide et son soutien à la faculté et aux instituts qui lui sont rattachés. Il a enfin rappelé les relations privilégiées entre l’USJ et l’ambassade de France, dans le cadre de la francophonie, qui devient un mode de vie et de pensée et qui a pour vocation de promouvoir la diversité des cultures. Unité et convivialité Le ministre Bahige Tabbarah a ensuite prononcé, au nom du Premier ministre, une allocution dans laquelle il a rendu hommage à l’USJ pour le rôle qu’elle joue au niveau national, grâce aux projets novateurs continuellement entrepris. Présentant le problème du développement comme étant une priorité non seulement mondiale, mais aussi nationale, il a insisté sur la nécessité d’une collaboration entre l’État, la société civile et le secteur privé comme prélude à ce développement. Il a affirmé par ailleurs la nécessité de serrer les rangs autour du programme de réforme entrepris par le gouvernement, une action dans laquelle les universités jouent un rôle primordial. M. Tabbarah a ajouté qu’il est du devoir de tous d’œuvrer pour l’unité nationale, dans la coexistence et la convivialité, pour préserver l’avenir de la jeunesse libanaise et du peuple tout entier, et de la nécessité de dépasser toute forme de régression et de division. Et de conclure que toute prise de position qui ne vise pas cet objectif serait la preuve d’un manque de maturité et mènerait à un déni des nécessités et des impératifs d’une renaissance nationale. «Toute autre façon de voir serait un refus de l’essor économique et politique. Alors, saisissons la chance qui se présente, a-t-il lancé, pour que nous ayons une vie, et que cette vie soit meilleure». Au terme de ces deux allocutions, la chorale Horovel a entonné quelques chants, dont le grand air du «Nabucco» de Verdi, très applaudi par le public, ainsi qu’un pot-pourri de succès libanais. Pour clôturer la séance, elle a entonné l’hymne de l’USJ, dont la mission est de rassembler l’Orient et l’Occident, et de «préparer pour le Liban de vrais enfants de liberté».
Le nouveau campus des sciences humaines de l’Université Saint-Joseph, situé à la rue de Damas, a été inauguré hier au cours d’une cérémonie placée sous le patronage du Premier ministre Rafic Hariri, représenté par le ministre d’État Bahige Tabbarah. De nombreuses personnalités politiques, diplomatiques et universitaires étaient présentes, dont notamment les...