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Actualités - CHRONOLOGIES

Courrier - Halte au délabrement culturel

Suite à la conférence-débat donnée par M. Hareth Boustany sur le thème «Byblos : passé – présent – avenir» en date du 8 mars dans les locaux de l’association culturelle «Ninar», à Saïfi, nous avons reçu des membres fondateurs de «Ninar», Antoine Koniski, Bassam Tourbah, May Menassa, Alexandre Najjar et Fadi Moghaizel, la lettre ouverte suivante dans laquelle ils expriment leur désarroi face au «délabrement culturel qui sévit actuellement au Liban». «Le secteur du tourisme, supposé être un des points forts de notre pays, est en “état de léthargie complète”, alors que la richesse de notre patrimoine culturel, la situation géographique et climatique du Liban, et l’esprit de convivialité et d’ouverture qui caractérise les Libanais constituent autant d’atouts inégalables dans ce domaine. «Byblos, seule ville phénicienne du Liban (jusqu’à la récente découverte à Beyrouth de vestiges phéniciens), ayant rayonné jusqu’au premier millénaire avant Jésus-Christ, grâce à l’alphabet et au traitement, et au commerce du papyrus, mérite un peu plus d’attention : désherbement du site, mise en valeur des vestiges, réaménagement moderne des lieux de restauration et de confort, nomination de guides qualifiés... «La découverte récente à Beyrouth (Birot-ville des puits) de vestiges phéniciens devrait également nous faire prendre conscience de la nécessité de traiter les pierres anciennes, de désherber le site et de l’aménager de façon moderne. Ne parlons pas de l’état de confort des “toilettes” de Baalbeck et des saletés qui entourent les sites touristiques de Saïda et de Tyr. «Nous adressons cet appel à tous ceux et celles qui veulent agir contre ce délabrement et nous citons, de manière non exhaustive : – L’Unesco. – Le ministre Abdel Halim Mrad, ministre de tutelle de l’Université libanaise. – Le ministre Ghassan Salamé, ministre de tutelle de la Direction des antiquités. – Le ministre du Tourisme, le Dr Karam Karam. – Mme Bahia Hariri, présidente de la Fondation Hariri. «Nous terminons par ce mot du Dr Hareth Boustany sur le livre d’or de Ninar : “Il est encore trop tôt pour qu’il soit trop tard – qu’est-ce que 6 000 ans dans l’histoire de l’humanité et qu’est-ce que 30 ans dans les 6 000 ans du Liban ?”».
Suite à la conférence-débat donnée par M. Hareth Boustany sur le thème «Byblos : passé – présent – avenir» en date du 8 mars dans les locaux de l’association culturelle «Ninar», à Saïfi, nous avons reçu des membres fondateurs de «Ninar», Antoine Koniski, Bassam Tourbah, May Menassa, Alexandre Najjar et Fadi Moghaizel, la lettre ouverte suivante dans laquelle ils...