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Actualités - CHRONOLOGIES

JUSTICE - Le tribunal militaire émet son verdict dans l’affaire des bars et des centres de massage - Les 26 inculpés condamnés à des peines légères

Ni les plaidoiries des avocats ni les rétractations d’aveux devant le tribunal n’ont pu sauver les 14 membres de la brigade des mœurs et les 12 civils, propriétaires de bars et de centres de massage, de la condamnation. Une condamnation certes symbolique, la plupart ayant déjà purgé la peine pendant la période de détention préventive, mais c’est tout de même la première fois dans l’histoire judiciaire que le chef de la brigade des mœurs et ses principaux adjoints sont reconnus coupables d’actes en contradiction avec leurs obligations et de non-respect des instructions militaires. Le procès a finalement été expédié en trois audiences devant le tribunal militaire. La première était consacrée à l’interrogatoire des 26 inculpés (14 de la brigade des mœurs et 12 civils) et les deux suivantes au réquisitoire du représentant du parquet militaire et aux plaidoiries des avocats. C’est donc en début de soirée hier, après de rapides délibérations, que le tribunal, présidé par le brigadier Maher Safieddine et ayant pour assesseur civil le magistrat Aouni Ramadan, a prononcé son jugement en présence du magistrat Maroun Zakhour, représentant le parquet militaire, et des inculpés. Le verdict tient en quelques pages et il se résume à une condamnation de tous les inculpés. Pour les militaires, les peines varient entre quatre et six semaines de prison avec des indemnités de 200 000 LL chacun. Comme le chef de la brigade des mœurs, le colonel Youssef Samné, et son adjoint le commandant Abdallah Slim, ainsi que les adjudants chefs Refaat Zammar, Mohamed Fakih, Hassan Amanedddine et les adjudants Anouar Hayar, Ibrahim Zeytoun et les sergents-chefs Moujib Achkar, Fadi Ghodbane et Fathi Koteiche sont arrêtés depuis un mois, ils ont donc déjà purgé leur condamnation. Ils ont donc été immédiatement remis en liberté après avoir versé les indemnités prévues dans le verdict. Seul l’adjudant Ali Hassan est resté en prison pour deux semaines encore, sa condamnation étant d’un mois et demi. L’adjudant Hussein Jamil a été condamné à deux semaines de prison, le sergent Mohamed Toufayli à dix jours de prison ainsi que le caporal Marwan Kanaan. Les 12 civils, dont l’Égyptienne Imtissal Saleh, ont écopé d’une peine de trois semaines de prison et d’une indemnité de 200 000 LL chacun. Des peines légères, donc, pour un procès qui se veut surtout symbolique.
Ni les plaidoiries des avocats ni les rétractations d’aveux devant le tribunal n’ont pu sauver les 14 membres de la brigade des mœurs et les 12 civils, propriétaires de bars et de centres de massage, de la condamnation. Une condamnation certes symbolique, la plupart ayant déjà purgé la peine pendant la période de détention préventive, mais c’est tout de même la...