Beydoun : Les surnuméraires ne seront pas licenciés

Les membres du gouvernement devraient essayer quand même d’accorder leurs violons. Ainsi, l’un affirme que les fonctionnaires en surnombre ne seront pas licenciés, alors qu’un autre dit le contraire. Le ministre de l’Énergie et des Ressources hydrauliques Mohammed Abdel Hamid Beydoun a affirmé que les propos sur un éventuel retour au système de la «troïka» sont dénués de tout fondement et demandé aux Libanais d’œuvrer en faveur de la réussite de la réforme des institutions nationales. Sur le sort des fonctionnaires excédentaires dans les divers ministères, M. Beydoun a assuré qu’aucun d’eux ne serait licencié et révélé l’existence d’un programme de recyclage mis au point par la Fonction publique pour faciliter leur réinsertion dans d’autres institutions étatiques. «Ce ne sont plus les ministres concernés qui décident du nombre excédentaire des fonctionnaires, mais uniquement la Fonction publique», a-t-il précisé. Commentant les prises de position du patriarche maronite Mgr Nasrallah Sfeir, le ministre de l’Énergie a affirmé que «c’est en coopérant avec la Syrie que le Liban pourra recouvrer sa souveraineté et non en l’affrontant». Mrad : Le licenciement, une des solutions Pour sa part, le ministre de l’Éducation, M. Abdel Rahim Mrad, a affirmé hier qu’il allait présenter prochainement son projet au Conseil des ministres concernant l’excédent de fonctionnaires dans son ministère et le moyen d’y remédier M. Mrad a estimé qu’une de ses solutions serait de licencier certains professeurs de l’Éducation nationale, notamment «les plus âgés et les malades». Dans un entretien accordé à une station de radio locale, M. Mrad a estimé que le surplus s’élève à «5 000 fonctionnaires environ», précisant que cela affecte certaines régions plus que d’autres. Il a également affirmé que «certains des professeurs ne possèdent pas les qualifications nécessaires pour enseigner les nouveaux programmes».