Une référence oubliée, le pacte de 97

Le fiasco des tentatives précédentes incite à la prudence, sinon au scepticisme. Surtout quand on voit que le programme actuel reprend trois des points fondamentaux du document troïkiste de la réforme datant de l’ère Hraoui (26 novembre 97) et qui est resté lettre morte : – restructuration de l’État en tant que corps administratif. Par la fusion de nombre de ministères ou de services, dont les sécuritaires. Ainsi que par la dynamisation des organismes de contrôle et la création d’un centre de dispatching, au Conseil de la fonction publique, pour la répartition des effectifs excédentaires entre les administrations déficitaires en termes de personnel. Abrogation des effets de l’arrêté numéro 4 concernant les années de service des militaires et suppression des indemnités de voyage. Interdiction formelle d’utilisation à des fins personnelles des véhicules de service; – compression des dépenses par l’arrêt des voyages aux frais de la princesse et des soins médicaux reçus à l’étranger. Activation des hôpitaux gouvernementaux et annulation des conventions conclues avec les hôpitaux privés. Annulation du système de retraite des présidents et députés, comme du recrutement de conseillers pour les ministres; – amélioration des rentrées par l’imposition d’une taxe de 1 % sur les ventes et par des taxes frappant les exploitants du domaine maritime, relèvement des taxes portuaires, restructuration de la dette publique.