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Actualités - CHRONOLOGIES

ALGÉRIE - L’armée dénonce une tentative - de destablisation

L’armée algérienne, accusée par un de ses anciens officiers d’implication dans des massacres de civils, est sortie de sa réserve pour dénoncer une tentative de «saper la cohésion dans ses rangs». Ces accusations sont portées par un ancien sous-lieutenant des forces spéciales en première ligne contre les maquis islamistes, Habib Souaïdia, dans un livre, La sale guerre, publié début février aux éditons La Découverte à Paris. Le livre, très médiatisé en France, a suscité de vives réactions en Algérie où des personnalités et la presse ont dénoncé une «campagne» orchestrée par l’Internationale socialiste et destinée à «ternir l’image» de leur pays. Dans un «ordre du jour» destiné à ses troupes et rendu public lundi, le chef d’état-major de l’armée, le général de corps d’armée Mohamed Lamari, a vivement fustigé «une campagne médiatique délirante émanant de l’extérieur» présentant comme «vérités des assertions assimilant l’action de l’armée et des services de sécurité à des actions criminelles comparables à celles des groupes terroristes». L’auteur de ces révélations, un ex-officier de l’ANP, est érigé à l’occasion en écrivain afin de remettre d’actualité le mythe de «qui tue qui?», a ajouté le général Lamari, dans une allusion aux soupçons déjà lancés par des ONG internationales des droits de l’homme sur les responsabilités dans les massacres à grande échelle qui ont endeuillé l’Algérie entre 1995 et 1998. Laissant entendre que ces accusations sont le fait d’un officier aigri, le général Lamari a précisé que «cet individu, abusant de sa qualité de militaire, s’adonnait parallèlement au vol de véhicules et de pièces détachées» et qu’il avait été condamné à «une peine d’emprisonnement ferme, cassé de son grade, et remis au rang de djoundi» (homme de troupe). Le général Lamari a ajouté que «dans le cadre de la loi, nous demeurons engagés dans ce combat contre les forces du mal qui, n’eut été notre participation active à l’effort national, auraient détruit l’État, l’unité nationale et la démocratie». «Imprégnés des missions constitutionnelles qui nous sont dévolues, nous resterons mobilisés, disciplinés, vigilants, à la disposition des autorités de l’État», a-t-il souligné. La Sale guerre a été accueillie avec suspicion en Algérie en raison de nombreuses informations erronées et infondées qui y sont contenues et dont l’auteur n’est même pas le témoin oculaire mais s’est contenté de rapporter les déclarations d’autres militaires.
L’armée algérienne, accusée par un de ses anciens officiers d’implication dans des massacres de civils, est sortie de sa réserve pour dénoncer une tentative de «saper la cohésion dans ses rangs». Ces accusations sont portées par un ancien sous-lieutenant des forces spéciales en première ligne contre les maquis islamistes, Habib Souaïdia, dans un livre, La sale guerre,...