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Actualités - CHRONOLOGIES

Le procès contre la LBCI - devant le juge des référés

Le juge des référés de Jounieh, M. Georges Harb, a écouté les plaidoiries des avocats dans le procès intenté par le vice-président du Conseil des ministres Issam Farès et le ministre de la Santé Sleiman Frangié contre Pierre Daher et la LBCI concernant l’autorisation de désigner une personne chargée de superviser les informations et les programmes politiques, son rôle étant «le contrôle politique a priori». Plaidant au nom de MM. Farès et Frangié, Me Sélim Meouchi a affirmé que le juge des référés était compétent pour connaître de cette affaire, précisant qu’au cas où M. Daher persistait dans son refus de désigner un «contrôleur politique» nommé par ses clients, à savoir l’actuel député Nader Succar, les plaignants insisteront pour que cette tâche soit confiée à l’un d’entre eux. En outre, Me Meouchi a présenté une requête en vue de la nomination de Joseph Bou Haroun comme contrôleur politique, étant donné «l’état actuel des choses», surtout si les trois candidatures de MM. Frangié, Farès et Succar sont rejetées, et ce à l’instar de ce qui s’était produit dans le courant de l’été 1997. À défaut, «ce sont toutes les constantes de la politique nationale que ces derniers n’ont cessé d’incarner jusque-là qui seront en danger», a-t-il ajouté. L’avocat de M. Daher et de la LBCI, Me Naoum Farah, a affirmé que l’accord du 7 juillet 1995 avancé comme justification de leurs revendications par les plaignants est vicié du fait de la coercition exercée à l’époque. Me Farah a ajouté qu’il s’agit là d’un état de fait ayant accompagné l’imposition par la force des armes de contrôleurs politiques ainsi que des pratiques connues de tout le monde et largement relatées par les médias. L’avocat a estimé qu’il existe une impossibilité juridique à la désignation de MM. Succar, Farès et Frangié, étant donné leur statut de députés et de ministres (pour ces deux derniers), le fait qu’ils ne sont pas membres du syndicat des journalistes et qu’ils n’ont aucune formation professionnelle adéquate ni l’expérience de plus de trois ans requise. Me Farah a enfin évoqué une clause de l’accord du 7 juillet 1995 stipulant que M. Daher est en mesure de refuser toute personne proposée par MM. Frangié et Farés pour le poste de «contrôleur politique». Il a conclu sa plaidoirie en demandant le renvoi pour cause d’incompétence du tribunal des référés. Le président Harb a fixé la date du 12 mars pour le verdict. Faits divers
Le juge des référés de Jounieh, M. Georges Harb, a écouté les plaidoiries des avocats dans le procès intenté par le vice-président du Conseil des ministres Issam Farès et le ministre de la Santé Sleiman Frangié contre Pierre Daher et la LBCI concernant l’autorisation de désigner une personne chargée de superviser les informations et les programmes politiques, son rôle...