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Actualités - COMMUNICATIONS ET DECLARATIONS

Une variété de « solutions techniques »

Plusieurs «solutions techniques» sont envisageables pour alléger la dette du Liban, a précisé hier à L’Orient-Le Jour une source proche du chef du gouvernement. La création d’un «fonds de garantie international» de la dette en est une, mais il faut savoir que rien n’est joué d’avance. Il s’agit d’un processus à moyen et long terme, a ajouté la source citée, qui considère que la réunion de Paris est «préparatoire», et que son suivi devrait être assuré par des «techniciens» qui, pour parvenir à un accord, devront se réunir une deuxième fois et peut-être une troisième. L’intérêt du fonds de garantie, a ajouté cette source, est qu’il permet au Liban de bénéficier du «classement» du pays garant, et donc d’obtenir une réduction des taux d’intérêt servis sur les prêts ultérieurs. Par ailleurs, si ce fonds est créé, le Liban pourrait «racheter sa dette» en contractant une autre dette, à un taux d’intérêt plus réduit. Troisième «moyen technique» possible, l’étalement de la durée du remboursement. En tout état de cause, le gouvernement tente d’obtenir, par un moyen ou par un autre, la réduction de deux points au moins du taux d’intérêt moyen de 12 % à servir sur la dette d’environ 24 milliards de livres. Aujourd’hui, le Liban paie 3 milliards de dollars d’intérêt par an (8 millions de dollars par jour). La réduction du taux d’intérêt de 2 points permettrait, à elle seule, de réaliser une économie annuelle de 600 millions de LL.
Plusieurs «solutions techniques» sont envisageables pour alléger la dette du Liban, a précisé hier à L’Orient-Le Jour une source proche du chef du gouvernement. La création d’un «fonds de garantie international» de la dette en est une, mais il faut savoir que rien n’est joué d’avance. Il s’agit d’un processus à moyen et long terme, a ajouté la source citée, qui...