Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIES

Communautés - Le patriarche maronite aujourd’hui à Los Angeles - Sfeir aux Libanais de Cleveland : « Le confessionnalisme n’est pas un mal » -

Le poids des ans ne semble avoir aucun effet sur le patriarche maronite Nasrallah Sfeir qui, en l’espace de quelques heures, se déplace d’État en État avec un dynamisme qu’un jeune homme lui envierait. À peine avait-il atterri hier à l’aéroport Hopkins de Cleveland (Ohio) en provenance de Detroit (Michigan) qu’il repartait le soir même à destination de Los Angeles, huitième étape de son long périple aux États-Unis. Entre-temps, il a fait escale à Youngs Town, surnommée par les Libanais de la ville «Beit Chabeb»… Mais revenons à la sixième étape : Cleveland. Le cardinal Sfeir s’est rendu dès son arrivée à l’hôtel Holiday Inn où il a été reçu par une foule d’émigrés. Étaient notamment présents pour l’accueillir dans le hall de l’hôtel des partisans Kataëb, du Courant patriotique libre, du PNL et des Forces libanaises. Ces derniers brandissaient des fanions FL, des portraits de Samir Geagea, ainsi que des calicots réclamant sa libération et rendant hommage aux prises de position du patriarche. Après un mot de bienvenue prononcé par le curé de la paroisse maronite de Cleveland, Mgr Bernard Khashan, le cardinal Sfeir a pris la parole successivement en anglais puis en arabe. S’adressant à ses ouailles, il a déclaré : «Certes, il n’y a pas à comparer entre les États-Unis, la plus grande puissance du monde, et le Liban. Mais malgré sa petite superficie, le Liban a six mille ans d’histoire. (…) Notre épreuve fut longue. Vous savez toutefois que le canon s’est tu et que les barricades ont été démantelées. La page du passé est tournée et nous voulons préparer aujourd’hui l’avenir». Estimant que le pluralisme confessionnel était source de richesse pour le Liban, le prélat maronite a critiqué ceux qui prétendent que le pays souffre de ce qu’ils qualifient de «mal». «Ce n’est pas vrai. En fait, le pluralisme confessionnel est une bénédiction pour le Liban», a-t-il dit. Selon le patriarche, le seul fait que de nombreuses personnes des «pays de la région tentent d’obtenir la nationalité libanaise est déjà en soi une preuve de l’importance du Liban». «Nous regrettons toutefois que les Libanais soient en permanence à la recherche d’une autre nationalité», a-t-il affirmé. Après sa pause à l’hôtel, Mgr Sfeir s’est rendu au couvent des sœurs antonines à Youngs Town où il a inauguré le nouveau département de physiothérapie de l’asile de vieillards relevant de cette congrégation. La ville de Youngs Town comprend environ 2 000 Libanais originaires de Bejjeh et de Ghalboun (Jbeil), et de Toula (Batroun). La plupart d’entre eux sont nés aux États-Unis alors qu’une minorité a émigré à Youngs Town dans les années 70, 80 et 90. Sur un autre plan, le patriarche a reçu plusieurs messages d’appui et de sympathie de nombreuses personnalités politiques du Michigan et de l’Ohio. Parmi ces messages, ceux de John Engler, gouverneur du Michigan, de Mary Rose Oakar et Dennis Kucinich, membres de la Chambre des représentants de l’Ohio. Prochaine étape de la tournée américaine du prélat maronite : Los Angeles où il devrait arriver aujourd’hui samedi.
Le poids des ans ne semble avoir aucun effet sur le patriarche maronite Nasrallah Sfeir qui, en l’espace de quelques heures, se déplace d’État en État avec un dynamisme qu’un jeune homme lui envierait. À peine avait-il atterri hier à l’aéroport Hopkins de Cleveland (Ohio) en provenance de Detroit (Michigan) qu’il repartait le soir même à destination de Los Angeles,...