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Actualités - CHRONOLOGIES

PARTIS - Berry reprocherait à Beydoun son ouverture en direction de Hariri - Dissonance au sein d’Amal ?

Citant des «sources politiques informées», l’agence locale al-Markaziya a fait état hier d’une «crise de confiance» entre le président du mouvement Amal, Nabih Berry, et le chef de son bureau politique, le ministre de l’Énergie et de l’Eau, Mohammed Abdel Hamid Beydoun. Provoqué par le «rapprochement» de M. Beydoun du chef du gouvernement Rafic Hariri, selon les mêmes sources, le «divorce» Berry-Beydoun a été catégoriquement démenti par le vice-président d’Amal, Ayoub Hmayed. De mêmes sources, on a indiqué que le président de la Chambre critique M. Beydoun pour s’être rapproché «politiquement» du président du Conseil, et pense que même si ce rapprochement est en définitive normal, s’il faut tenir compte du principe de la solidarité gouvernementale, il ne devrait pas se faire au détriment de la coordination, qui doit impérativement s’établir avec le commandement d’Amal, du moment que M. Beydoun représente ce mouvement et son chef au sein du gouvernement. À en croire les mêmes sources, M. Berry est irrité par les absences repétées du ministre aux réunions du bureau politique du mouvement. Il aurait même laissé éclater sa colère une fois en présence de M. Beydoun en lançant, toujours selon les mêmes sources : «La dernière fois, c’était Mahmoud Abou Hamdane qui avait effectué une ouverture en direction des Syriens et aujourd’hui c’est votre tour d’opérer une ouverture en direction de Hariri». La colère du chef du Parlement aurait culminé lorsque M. Beydoun, qui était censé le représenter à la messe de la Saint-Maron, n’a pas donné signe de vie et que M. Berry s’est vu contraint, alors même que l’office divin avait commencé, de prendre contact avec le député Nabil Boustany et de le prier de le représenter. À en croire les mêmes sources, toujours citées par al-Markaziya, le chef du Parlement en veut au responsable de son bureau politique au point de vouloir modifier radicalement la configuration du directoire de son mouvement, à la faveur des prochaines élections qui se dérouleront en mai ou en juin prochains. Le problème est que M. Berry ne se trouve pas au Liban pour répondre à ces propos qu’on lui attribue. La publication de la nouvelle relative à son différend avec M. Beydoun a en effet coïncidé avec son départ, hier dans l’après-midi, pour les Émirats arabes unis. Quant au ministre de l’Énergie et de l’Eau, il ne souhaite pas commenter ces informations et affirme ne pas vouloir s’engager dans une polémique, précisant que sa position politique au sein d’Amal n’a pas changé. Le vice-président d’Amal, Ayoub Hmayed, n’a pas hésité pour sa part à commenter ces informations qu’il a catégoriquement démenties, estimant qu’elles s’inscrivent dans le cadre de la campagne électorale qui s’organise en prévision des élections au sein de ce mouvement. De ses explications, il ressort que plusieurs axes se seraient formés au sein d’Amal, à la faveur du scrutin, et que les détracteurs de M. Beydoun s’emploient à le dénigrer afin de le discréditer auprès de la base du parti et de minimiser ainsi les chances de sa réélection à la tête du bureau politique du mouvement. Le député du Liban-Sud a toutefois reconnu que M. Beydoun se trouve parfois contraint d’annuler certains engagements pris auprès du mouvement en raison de ses obligations ministérielles, mais il précise avec insistance qu’il continue d’assumer son devoir de cadre d’Amal.
Citant des «sources politiques informées», l’agence locale al-Markaziya a fait état hier d’une «crise de confiance» entre le président du mouvement Amal, Nabih Berry, et le chef de son bureau politique, le ministre de l’Énergie et de l’Eau, Mohammed Abdel Hamid Beydoun. Provoqué par le «rapprochement» de M. Beydoun du chef du gouvernement Rafic Hariri, selon les...