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Actualités - COMMUNICATIONS ET DECLARATIONS

Polémique - Aoun critique Sayyed, - la Sûreté générale contre-attaque

Le général Michel Aoun est revenu hier à la charge, critiquant violemment le pouvoir et s’en prenant en particulier au directeur de la Sûreté générale, le général Jamil el-Sayyed, entraînant ainsi une prompte réaction de ce département. «La Constitution de Taëf a fait perdre à l’État sa hiérarchie, en laissant les symboles de l’État sans prérogatives qu’elle a conférées à d’autres, en plaçant la tête de la pyramide à la place de la base et vice versa. Sur le plan pratique, c’est l’occupant qui exerce le pouvoir», a estimé le général dans une déclaration à la presse. «Il faut par conséquent comprendre que tous les postes de l’État sont occupés par des personnes parachutées par le régime syrien et que le pouvoir ne peut rien changer de l’intérieur. On se souvient tous du président Hafez el-Assad serrant la main du chef de l’État et du directeur de la Sûreté générale. Les trois présidents peuvent bien s’emporter contre ce directeur, ils ne pourront pas, ensemble ou séparément, le révoquer. Idem pour les députés qui doivent accepter le fait qu’il les surveille parce que celui qui l’a nommé les a également hissés à leurs sièges respectifs», a-t-il poursuivi. La direction de la Sûreté générale n’a pas tardé à réagir, dans un communiqué au ton ironique, plein de sous-entendus. «Nous n’avons pas été surpris par les leçons du général sur l’exercice du pouvoir et sur la hiérarchie de l’État. C’était lui, le grand expert dans la hiérarchie de l’État et dans l’obéissance aux présidents, dans l’hommage rendu aux députés qu’il s’est abstenu d’arrêter sur les routes. C’était lui le grand expert dans le respect de la liberté de la presse, dans la découverte de solutions et la réouverture de routes. C’était lui le raisonnable, le pacifique. Lui seul qui n’était pas assoiffé de pouvoir et qui n’avait rien à se reprocher. C’était lui l’homme de dialogue, aux mains qui n’ont jamais été tachées de sang. C’était lui le sauveur du Liban. Il veut revenir et nous l’attendons tous. Il nous connaît et nous le connaissons».
Le général Michel Aoun est revenu hier à la charge, critiquant violemment le pouvoir et s’en prenant en particulier au directeur de la Sûreté générale, le général Jamil el-Sayyed, entraînant ainsi une prompte réaction de ce département. «La Constitution de Taëf a fait perdre à l’État sa hiérarchie, en laissant les symboles de l’État sans prérogatives qu’elle...