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Actualités - CHRONOLOGIES

PLACE DE L’ÉTOILE - La diplomatie pour Chebaa, préconise le chef du Parlement - Berry, à son tour, vole au secours de la livre

Après le chef du gouvernement, c’est au tour du président de la Chambre, Nabih Berry, d’affirmer que la livre est «stable» et de démentir les rumeurs qui circulent au sujet de sa fragilité. Devant les députés qu’il a reçus hier, comme chaque mercredi, place de l’Étoile, M. Berry s’est longuement étendu sur les rumeurs relatives aux pressions sur la monnaie nationale, mais aussi sur la polémique qui a éclaté récemment entre le Hezbollah et M. Rafic Hariri. Cité par des sources parlementaires, il a mis en garde contre la gravité des bruits qui courent au sujet de la fragilité de la livre libanaise et a insisté sur le fait que les Libanais ne doivent prêter aucune attention à des rumeurs qu’il a désignées comme étant «nuisibles» et «visant à ébranler l’économie nationale». «Mais que ces gens (les auteurs des rumeurs) arrêtent de scier la branche sur laquelle ils sont assis. Nous avons suffisamment de problèmes et de dettes, sans compter que le montant de nos obligations financières est connu. Quel intérêt ont-ils donc à soulever aujourd’hui un énorme problème ?», s’est-il exclamé devant ses visiteurs. Et pour bien montrer que l’État prend toutes les mesures qu’il faut afin d’éviter les pressions sur la monnaie nationale, M. Berry a pris contact avec le ministre des Télécommunications, Jean-Louis Cardahi, afin de proposer que les factures des communications cellulaires soient perçues en livres et non pas en dollars, ce qui est de nature à diminuer la demande sur le billet vert et à réduire ainsi une éventuelle pression sur la livre, a-t-on indiqué de mêmes sources. Selon les mêmes sources, le président de la Chambre n’a pas voulu aborder des questions politiques, mais devant l’insistance des députés à vouloir aborder la polémique entre le Hezbollah et M. Hariri, il a tenté d’en minimiser l’importance, indiquant qu’il n’a trouvé aucune contradiction entre les prises de position du chef du gouvernement et de la formation chiite. Il a réaffirmé que «tous les moyens politiques et diplomatiques doivent être appliqués afin d’obtenir la libération des hameaux de Chebaa». M. Berry a de nouveau souligné que cette région appartient au Liban et que Damas l’a même reconnu, avant de faire valoir que le «droit à la résistance est par conséquent légitime suivant un rythme libanais qui répond aux calculs de la Résistance et de l’État». M. Berry a dans le même temps fait remarquer que «le recours à la résistance ne signifie nullement qu’on renonce à la diplomatie» et a insisté sur la nécessité d’entretenir des relations «excellentes» avec l’Onu et la Finul.
Après le chef du gouvernement, c’est au tour du président de la Chambre, Nabih Berry, d’affirmer que la livre est «stable» et de démentir les rumeurs qui circulent au sujet de sa fragilité. Devant les députés qu’il a reçus hier, comme chaque mercredi, place de l’Étoile, M. Berry s’est longuement étendu sur les rumeurs relatives aux pressions sur la monnaie...