Organisations - L’Ucip-Liban rappelle le droit - des journalistes à la liberté

La section libanaise de l’Union internationale des correspondants de presse (Ucip) a publié hier un communiqué dans lequel elle exprime «son inquiétude face à d’éventuelles poursuites judiciaires dont pourrait faire l’objet la station de télévision MTV» pour avoir interviewé l’ancien chef du gouvernement de militaires Michel Aoun. «Ce que la MTV a fait l’expression d’une démocratie et la réponse à cette liberté ne peut résider en des menaces et des sanctions, qui ne feraient pas honneur à un État de droit», a notamment dit l’Ucip dans son communiqué . Par ailleurs, l’Union se déclare «triste» à la suite de l’agression dont ont été victimes deux journalistes «Walid Naïm Zein, molesté par des agents des FSI à Saïda», et «Sandrella Barakat el-Hajj, qui a été malmenée par le chauffeur d’un des ministres réputé pour être l’un des responsables les plus intègres». «Nous ne pouvons que condamner de tels agissements, contraires au droit et à l’éthique, et des mesures doivent être prises pour que de pareils actes ne puissent pas constituer des précédents», a conclu l’Ucip.