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Actualités - CHRONOLOGIES

Rencontre avec Umberto Benedetti - Michelangeli et Marco Rizzi -

Parler avec Umberto Benedetti Michelangeli, c’est ne pas pouvoir s’empêcher de lui demander quels ont été ses liens avec le pianiste qui a marqué des générations d’étudiants et de professionnels. La réponse est immédiate : «J’ai été élevé avec une loi : distingue-toi par toi-même. Comme n’importe quelle autre personne, j’ai eu la chance de l’écouter». Ses méthodes de travail ressemblent-elles à celle du pianiste, connu pour son perfectionnisme maladif ? «Je ne mets pas la barre aussi haut, répond-il. Ma mesure à moi, c’est celle à laquelle je peux prétendre». Umberto Benedetti Michelangeli se dit très attaché au contact humain. Chef d’orchestre permanent, depuis 1984, de l’orchestre de chambre de Mantoue, son goût pour les formations modestes lui ont fait réduire son répertoire : «Je n’aime pas être considéré comme un chef d’orchestre, assure-t-il. Ce qui prime, c’est de pouvoir parler à chacun des musiciens, pouvoir presque les toucher». Le violoniste Marco Rizzi, qui vient rejoindre la conversation, ajoute : «L’orchestre que dirige Umberto Benedetti Michelangeli est un de ceux qui possèdent le plus de style en Italie, pour la simple raison que l’ensemble forme une sorte de grande famille depuis 16 ans, alors que dans notre pays, les chefs d’orchestre dirigent parfois près d’une formation différente par semaine». La rencontre du chef d’orchestre avec les musiciens de l’Orchestre national libanais a eu lieu dès jeudi dernier. Ce dernier affirme avoir «été très touché par la volonté de reconstruire qui règne entre eux». Le répertoire de la formation italienne qu’il dirige est principalement axé autour des classiques français et italiens. «D’ici à 2004, nous allons travailler sur les symphonies de Beethoven, qui ont été composées à l’origine pour de petits ensembles comme le nôtre, conclut-il. C’est effrayant et très excitant à la fois». Un défi de plus pour le chef d’orchestre italien, qui a choisi son camp : celui des ensembles à visage humain, très humain. Le résultat, mardi soir, à l’auditorium du Bustan, risque d’être pour le moins intéressant.
Parler avec Umberto Benedetti Michelangeli, c’est ne pas pouvoir s’empêcher de lui demander quels ont été ses liens avec le pianiste qui a marqué des générations d’étudiants et de professionnels. La réponse est immédiate : «J’ai été élevé avec une loi : distingue-toi par toi-même. Comme n’importe quelle autre personne, j’ai eu la chance de l’écouter». Ses...