Toute une philosophie pour un sport complet

La maîtrise de soi : dans cette discipline, il est indispensable de rester maître de soi. Il ne faut pas s’énerver quand on se donne un coup sur la tête par exemple, mais au contraire se contrôler et corriger le mouvement. En combat, il faut se maîtriser pour ne pas frapper trop fort. La souplesse : on travaille surtout sur les hanches et les épaules. La rapidité : c’est une qualité indispensable. Il faut être rapide en combat pour frapper avant l’autre ou pour esquiver ses coups. La coordination gestuelle : il faut coordonner les mouvements de la hanche et du bras, le mouvement du corps avec le maniement, ou encore les différents mouvements des deux nunchakus en free style. La concentration : c’est là l’aspect principal de la pratique du nunchaku. Il faut toujours se concentrer sur son arme, afin de la récupérer correctement. En passant les grades pour obtenir sa ceinture noire, le pratiquant devra effectuer des maniements avec un nunchaku à clous. Plus tard, des lames de rasoir (bleeder) remplaceront les clous. D’où l’intérêt de bien récupérer son nunchaku... Une récupération est bonne lorsque l’arme est tenue à son extrémité et non pas au milieu. On peut considérer le nunchaku de combat comme un moyen d’éducation complet. Le pratiquant trouve un certain équilibre corporel, une éducation du caractère et du mental. C’est une discipline qui permet de développer de nombreuses qualités physiques (endurance, résistance…) et humaines. Le nunchaku ka trouve dans la pratique de cet art un mode de vie qui force à la modestie et développe le contrôle de soi.