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Actualités - CHRONOLOGIES

Litige - La SGHL réaffirme son droit à une marina - Le « Saint-Georges » dénonce - « l’expansionnisme » de Solidere

Mise en cause par la société Solidere, qui l’a accusée de n’avoir «pas honoré ses engagements» à l’égard de l’État, la Société des grands hôtels du Levant (SGHL), dont relève l’hôtel Saint-Georges, a dénoncé hier l’«expansionnisme» de la Société des grands hôtels, et réaffirmé que le plan d’eau adjacent à l’hôtel exploité comme marina «est situé en dehors du périmètre de Solidere et de tous les décrets concernant son réaménagement». Inscrit sur le cadastre de la zone comme «secteur 5», ce «reliquat du plan d’eau maritime adjacent à la façade de l’hôtel Saint-Georges est situé hors du périmètre de Solidere et de sa marina-ouest», a répété un communiqué de la SGHL. Se basant sur un contrat conclu le 7 mars 1997 entre la Société des grands hôtels du Levant et le CDR, d’une part, et la famille Nader, d’autre part, le communiqué affirme que la revendication par Solidere du droit sur la marina en question est «un viol des droits acquis des tiers et riverains de la baie historique du Saint-Georges», et souligne que ces tiers et riverains «ont financé et contribué à leurs frais et charges à la réalisation des travaux maritimes incluant le secteur 5 et les quais qui lui sont adjacents sur la façade du Saint-Georges, conformément au contrat en question». Ce faisant, la Société des grands hôtels du Levant a «contribué à la reconstruction du Liban, préservé les droits acquis du Saint-Georges, notamment l’accès à la mer, dans le souci de préserver le patrimoine historique et touristique libanais et , du fait même, l’intérêt du pays». À l’appui des accusations d’«expansionnisme» dirigées contre la société Solidere, la SGHL avance deux arguments : la modification, en 1994-95 de la frontière nord du périmètre Solidere et de sa frontière ouest (de l’hôtel Phénicia au Bain militaire), «encerclant par le fait même la baie historique du Saint-Georges», et la modification , en 2000, du front de mer par le remblayage de centaines de mètres carrés y compris «la lagune», un plan d’eau protégé avec promenades et passages pour piétons. Le communiqué accuse Solidere de constituer «un État dans l’État», et souligne que «ce qui manque pour la reconstruction du Liban, c’est la confiance en un pays dont seraient bannis l’abus de pouvoir et l’opacité administrative». «On n’entre pas dans l’avenir les yeux bandés», conclut-il. Rappelons que Solidere reconnaît que «les relations entre l’établissement en question et l’État libanais ont été restructurées par un accord signé entre le CDR et l’hôtel Saint-Georges», mais soutient que «ce contrat (…) n’octroie pas à l’établissement hôtelier le droit d’exploiter la marina sans la signature d’un accord annexe avec le gouvernement libanais». La société affirme aussi que «le Saint-Georges n’a pas honoré des engagements qui devaient lui permettre la possession de 11 000 mètres carrés de terrain». Et d’ajouter : «Les travaux de construction du port financés et exécutés par Solidere ont permis l’amélioration de la zone où le Saint-Georges et d’autres hôtels sont situés. Tous les établissements du secteur ont profité de cette renaissance».
Mise en cause par la société Solidere, qui l’a accusée de n’avoir «pas honoré ses engagements» à l’égard de l’État, la Société des grands hôtels du Levant (SGHL), dont relève l’hôtel Saint-Georges, a dénoncé hier l’«expansionnisme» de la Société des grands hôtels, et réaffirmé que le plan d’eau adjacent à l’hôtel exploité comme marina «est...