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Actualités - CHRONOLOGIES

COOPÉRATION - Des projets dans les domaines de l’éducation, de la culture et de la recherche - Aide japonaise multiforme au Liban

Dans le cadre de son programme d’échanges internationaux, le Japon accorde aux pays en voie de développement des dons non remboursables. Le gouvernement du Japon a octroyé au Liban par l’intermédiaire de son ambassade, entre 1994 et 2000, une somme de plus de trois millions de dollars US. Le ministère des Affaires étrangères nippon propose un programme d’aides financières, le «Grant Assistance for Grassroots Projects (GGP)», destiné aux plans de développement, ainsi qu’un programme de donations dans le domaine de la culture, de l’éducation et de la recherche dans les pays en voie de développement. En plus des Organisations non gouvernementales (ONG) qui bénéficient de ces aides, certains hôpitaux, établissements scolaires privés, instituts de recherches et autres organismes de service public en profitent. Actuellement, sept projets pour le Liban-Sud sont en cours pour l’année financière avril 2001 - mars 2002, afin d’y pourvoir notamment aux besoins des établissements scolaires. Dans le cadre du «Grant Assistance for Grassroots Projects (GGP)», institué à l’échelle mondiale, le Japon contribue au développement humanitaire du Liban par le biais de son ambassade établie à Beyrouth. Entre 1996 et 2000, le Japon a répondu aux besoins des ONG au Liban, par des dons de plus d’un million trois cent dix mille dollars US. Tous types d’organisations à caractère bénévole peuvent bénéficier du GGP. La seule condition est de placer les sommes octroyées dans des projets de développement. Les domaines privilégiés sont ceux des soins médicaux, de l’éducation et de l’environnement. Mais des soutiens aux handicapés, aux vieillards et aux moins avantagés sont également assurés. Pour accorder une aide matérielle, les conditions sont strictes : la requête est d’abord présentée dans un formulaire précis à l’ambassade. Le département chargé des aides aux ONG étudie la demande sous tous ses angles : l’importance du projet requérant l’aide, le domaine dans lequel il s’inscrit, quels en sont les bénéficiaires… Les deux éléments prépondérants dans les informations réunies concernent le nombre de personnes dans le besoin qui pourraient profiter de l’aide et le degré d’urgence du projet. Si l’ambassade estime nécessaire d’octroyer une certaine somme, elle expédie une demande d’approbation à Tokyo. L’intérêt vient de ce que toutes ces formalités sont accomplies avec une célérité remarquable, et les ONG peuvent ainsi profiter dans les plus brefs délais des soutiens financiers. L’année fiscale commence en avril et prend fin en mars de l’année suivante. Pour 2000-2001, quatorze projets sont en cours d’exécution, dont le montant est estimé à 560 000 dollars US. Pour l’année 2001-2002, soixante projets sont déjà soumis à l’ambassade, dont sept destinés au Liban-Sud. Ces derniers consistent en des aides aux régions de Jezzine, Khiam, Bint Jbeil et Chebaa, essentiellement pour équiper des écoles et assurer l’eau à ces régions. Les aides sont remises directement aux ONG concernées Dans le cadre du GGP, le gouvernement japonais a récemment octroyé la somme de 24 246 dollars US au centre socio-médical Araxy Boulghourdjian de la Croix du Secours arménienne au Liban. Une cérémonie de signature du contrat a eu lieu vendredi 9 février à l’ambassade du Japon, dans son nouveau local de Beyrouth, près du Grand Sérail. M. Seiichi Ogawa, chargé d’affaires à l’ambassade du Japon au Liban, et Mme Seta Hadeshian, présidente de la Croix du Secours arménienne au Liban (Armenian Relief Cross in Lebanon, ARCL) ont signé un contrat visant à livrer une ambulance complètement équipée au centre socio-médical de l’ARCL à Bourj Hammoud. La Croix du Secours arménienne au Liban – organisme de secours s’apparentant à la Croix-Rouge – est établie au Liban depuis 1929. Elle a fourni de gros efforts pour le développement de la communauté arménienne au Liban, par le biais de campagnes sociales, sanitaires et éducatives. Assistance dans le domaine de la culture «Le Don japonais dans le domaine de la culture» est une sorte de coopération financière non remboursable dans le cadre de l’aide publique au développement (ODA), accordée par le Japon depuis 1975. Le but de ce don est de hâter indirectement le développement économique des institutions culturelles et éducatives de niveau supérieur, par une promotion des activités culturelles. En fait, il s’agit d’une coopération financière destinée à l’achat d’équipements japonais et de services nécessaires au transport et à l’installation de ces équipements. La construction et la rénovation des installations ne font cependant pas l’objet de cette aide. De même les frais de personnel et autres dépenses administratives ne sont pas couverts par cette assistance. En principe, il faut utiliser des produits japonais pour bénéficier du «Don japonais dans le domaine de la culture». Les organismes dans le pays bénéficiaire ont la responsabilité de la gestion et de l’entretien de l’équipement fourni. Par conséquent, seuls les organismes gouvernementaux peuvent recevoir «le Don japonais dans le domaine de la culture». La demande est faite par l’organisation postulante à l’organisme gouvernemental compétent, qui présente à son tour une demande auprès de l’ambassade du Japon. Celle-ci étudie la requête et procède entre autres à une inspection de l’organisation postulante, puis transmet la demande au ministère des Affaires étrangères qui l’étudie (inspection sur place, vérification de la capacité du bénéficiaire pour l’entretien et la gestion, consultation avec les autorités fiscales). Par la suite, les formalités sont établies entre l’ambassade et le gouvernement bénéficiaire : notification de la décision de mise en œuvre et négociations sur le projet de l’Échange de documents ayant force d’un accord international. Cette année, un projet d’enseignement de la langue japonaise a été mis en œuvre. Près de cent étudiants se sont inscrits au cours de langue japonaise en octobre 2000. Des bourses d’études sont également octroyées aux étudiants libanais qui souhaitent approfondir leurs études dans des universités nippones, pour une durée de deux ans et à raison de trois étudiants par an. Les domaines d’études sont essentiellement l’architecture, le génie et les sciences informatiques. Le gouvernement japonais s’occupe aussi des vestiges archéologiques, en mettant à la disposition de la Direction générale des antiquités des professionnels nippons. En outre, un échange d’intellectuels et de journalistes entre le Japon et Liban a lieu fréquemment. Enfin, diverses expositions et représentations artistiques ont lieu à Beyrouth, afin de faire connaître la civilisation nippone aux Libanais.
Dans le cadre de son programme d’échanges internationaux, le Japon accorde aux pays en voie de développement des dons non remboursables. Le gouvernement du Japon a octroyé au Liban par l’intermédiaire de son ambassade, entre 1994 et 2000, une somme de plus de trois millions de dollars US. Le ministère des Affaires étrangères nippon propose un programme d’aides...