Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIES

RENCONTRE - Irène Bourse, nouvelle attachée culturelle du CCF - Objectif premier : renforcer les coproductions théâtrales

Attachée culturelle au sein de la Mission culturelle française, Irène Bourse est la première femme à occuper ce poste au Liban. Cette fonctionnaire du ministère français de la Culture, détachée par les Affaires étrangères (le Quai d’Orsay) à Beyrouth, où elle se trouve depuis quatre mois, va reprendre les fonctions du précédent directeur du Centre culturel français, M. Jean-Claude Voisin. À ce titre, elle est chargée de la coopération et des échanges artistiques au CCF. Présentation «C’est à la “Direction de la musique et de la danse” du ministère de la Culture que j’ai acquis un petit peu ma spécialisation», indique Mme Bourse. Dix ans dans l’administration centrale, puis la codirection du Centre national d’action musicale (centre d’information sur la vie musicale et opérateur pour le compte de la direction de la musique sur de grands événements comme la Fête de la musique) ont donné à cette historienne de formation, diplômée de Sciences Pô Paris, une solide expérience dans le domaine culturel. Première mission à l’étranger comme attachée culturelle en Égypte. «Quatre ans au Caire, particulièrement intéressants, notamment à cause de l’organisation d’une saison culturelle entre la France et l’Égypte. On a travaillé sur un échange de manifestations entre les deux pays durant un an et demi (de juillet 1997 à décembre 1998) dans toutes les disciplines artistiques (muséographie, expositions, spectacles vivants, arts plastiques, audiovisuel, etc.)». Au Liban donc depuis septembre dernier, Irène Bourse a pris le temps de faire «la connaissance du pays, des gens, des partenaires, du public, de l’environnement». Ce premier contact lui a permis de prendre des options pour l’année 2001. Il y a d’abord, d’une part, l’accompagnement culturel du Sommet de la francophonie. «Nous sommes bien sûr partie prenante dans les opérations de choix et d’organisation de ces événements». D’autre part, la programmation du centre va être axée sur un partenariat fort dans le domaine du théâtre. «C’est un secteur dans lequel il y a de grandes compétences, des opérateurs professionnels – qui programment français et que nous voulons encourager –, un bon public. Nous sommes ainsi partenaires avec le Théâtre Monnot sur le Festival du Conte ; sur le second volet de l’opération Actes II (coproduction de la création “Le renard du Nord”, une pièce de Noël Renaud prévue pour mars) ; sur la venue de Marcel Maréchal dans le spectacle “Lettre à ma mère” ; sur la production d’un théâtre pour enfants au mois de juin, etc.». Par ailleurs, des projets de coopération ont été établis dans le domaine de la musique avec certains établissements, comme le Conservatoire national ou l’École de Ghassan Yammine. Sans oublier l’organisation de la traditionnelle Fête de la musique le 21 juin. Le ciné-club, qui fonctionne bien, va continuer sur sa lancée. Tout comme les expositions et installations mensuelles d’arts plastiques et de design. Pas de nouveautés donc cette année. «Mais je compte travailler sur la mise en place, en 2002, d’un Festival de rue, qui serait un rendez-vous annuel». Une idée qui est venue à la nouvelle attachée culturelle, dès son arrivée, lors d’une promenade dans le centre-ville. «J’ai été frappée par la beauté de ce décor urbain, mais qui n’est pas vraiment animé, en dehors des Souks el-Barghout». En attendant, la Mission culturelle française va conserver sa vocation d’accueil des jeunes créateurs libanais, «qui défendent la francophonie», conclut Mme Bourse.
Attachée culturelle au sein de la Mission culturelle française, Irène Bourse est la première femme à occuper ce poste au Liban. Cette fonctionnaire du ministère français de la Culture, détachée par les Affaires étrangères (le Quai d’Orsay) à Beyrouth, où elle se trouve depuis quatre mois, va reprendre les fonctions du précédent directeur du Centre culturel français,...