Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIES

Santé - La grande misère des établissements publics - Tollé après la fermeture de l’hôpital de Marjeyoun

L’annonce hier matin de la fermeture de l’hôpital public de Marjeyoun a suscité de vives réactions parmi les responsables et les députés de la région qui ont invité l’État à résoudre ce problème au plus tôt. Commentant la fermeture de cette institution, le rapporteur de la commission parlementaire de la Santé, le député Kassem Hachem, a affirmé «qu’après la libération du Sud, ni l’État ni les parties concernées n’ont accordé à cette question une attention particulière. Par conséquent, ils n’ont pas réussi à réactiver cette institution ni du point de vue administratif ni du point de vue de l’équipement médical». Rappelant qu’il s’agit du seul hôpital qui existe dans la région évacuée par les Israéliens, M. Kassem affirme qu’il n’est pas permis de fermer les portes de cette institution aux habitants du Liban-Sud. Interrogé sur les mesures qu’il compte prendre en tant que rapporteur de la commission parlementaire de la Santé, Kassem Hachem a répondu qu’il soulèvera cette question avec les responsables afin qu’ils procèdent à la réouverture de l’hôpital. Une rencontre est prévue aujourd’hui entre les membres de la commission et le ministre de la Santé Sleiman Frangié, a annoncé le député, qui a également évoqué la possibilité d’une rencontre prochaine avec le président de la République, le général Émile Lahoud, et le Premier ministre Rafic Hariri dès le retour de ce dernier de Paris. Quant au président de la Chambre Nabih Berry, «il suit de près cette affaire depuis le début de la semaine», a encore ajouté le député. De son côté, le député de Jezzine Samir Azar a exprimé sa surprise à la nouvelle de l’interruption des services de l’hôpital. «Nous nous étonnons de la politique d’abandon pratiquée par l’État à l’égard de cette institution vitale dans une région où le citoyen continue de supporter le fardeau de la résistance contre l’ennemi, alors que le gouvernement avait promis un développement global au Liban-Sud», a souligné le député. Le député Yassine Jaber a estimé qu’avec la fermeture de cet hôpital public, la majorité des régions évacuées est désormais dépourvue de services de santé et leurs habitants délaissés au hasard du destin en cas de maladie. Le député Ayoub Hmayed a relevé pour sa part que la question de l’hôpital de Marjeyoun est une partie d’un problème plus global que doit assumer l’État. «Ce dernier a atermoyé pour ce qui est de la politique de développement dans les régions évacuées, et plus particulièrement dans le domaine des services vitaux tels que l’hospitalisation et l’éducation». À son tour, le président de l’Ordre des médecins Ghattas Khoury a stigmatisé la fermeture de l’hôpital. Il a en outre appelé les responsables à prendre en charge cette affaire au plus tôt, même si le ministère de la Santé se voit obligé de puiser dans les réserves du budget, a-t-il affirmé.
L’annonce hier matin de la fermeture de l’hôpital public de Marjeyoun a suscité de vives réactions parmi les responsables et les députés de la région qui ont invité l’État à résoudre ce problème au plus tôt. Commentant la fermeture de cette institution, le rapporteur de la commission parlementaire de la Santé, le député Kassem Hachem, a affirmé «qu’après la...