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Actualités - CHRONOLOGIES

Hindi : Une présence syrienne « non provisoire »

M. Toufic Hindi, conseiller politique du chef des Forces libanaises (FL), a estimé que la récente déclaration du président syrien Bachar el-Assad a «coupé court à une longue polémique engagée autour de ses idées et de ses options». Dans une interview accordée dimanche à un quotidien arabe, M. Hindi a qualifié de «dangereux» le lien établi par le président syrien entre la présence militaire syrienne au Liban et «le volet libano-syrien aux négociations de paix», craignant de voir de «nouveaux développements justifier le maintien de l’armée syrienne au Liban, même après l’instauration de la paix». Cela, d’après M. Hindi, risquerait de rendre la présence syrienne «non provisoire», surtout avec le refus libanais de déployer la troupe à la frontière avec Israël qui «permettrait à l’armée syrienne, en cas de paix, de se déployer du Golan à Ras Naqoura, soit sur la frontière entre les trois pays et affermir son contrôle sur le Hezbollah et les Palestiniens». Par ailleurs, le conseil politique des Forces libanaises a tenu hier sa réunion hebdomadaire durant laquelle ont été passés en revue les récents développements survenus sur les scènes locale et régionale. Dans un communiqué publié à l’issue de la réunion, le conseil politique des FL a invité le gouvernement à renforcer la stabilité intérieure en réalisant «une entente nationale véritable et une réconciliation générale». Au niveau économique et social, le communiqué a assuré que «les diverses initiatives adoptées par le gouvernement comme la réduction des tarifs douaniers, la politique de ciel ouvert et le mois du shopping ne constituent que de simples tranquillisants, alors que le Liban demeure l’otage de la crise moyen-orientale». Pour le conseil politique des FL, «l’appui inconditionnel à la Syrie ou à tout autre pays arabe face aux défis israéliens ne justifie en aucune manière la mainmise sur la libre décision libanaise ni l’hégémonie imposée sur les institutions politiques du pays ou l’ingérence dans ses affaires internes. La nature des relations libano-syriennes actuelles porte préjudice aux deux pays et nécessite un dialogue sincère et sérieux destiné à aboutir aux meilleures relations possibles entre deux pays indépendants et souverains». En conclusion, le communiqué des FL invite les Libanais à «assumer leurs responsabilités» et l’État à «réunir un congrès national de salut destiné à sauvegarder la souveraineté et l’unité du Liban».
M. Toufic Hindi, conseiller politique du chef des Forces libanaises (FL), a estimé que la récente déclaration du président syrien Bachar el-Assad a «coupé court à une longue polémique engagée autour de ses idées et de ses options». Dans une interview accordée dimanche à un quotidien arabe, M. Hindi a qualifié de «dangereux» le lien établi par le président syrien...