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Actualités - CHRONOLOGIES

Diplomatie - Sharon « ne se brûlerait pas les doigts » une nouvelle fois au Liban, estime-t-on à l’Onu

Les milieux diplomatiques au siège des Nations unies, à New York, en sont fermement convaincus : le Premier ministre israélien élu Ariel Sharon, maître d’œuvre de l’invasion du Liban en 1982, n’aurait pas l’intention de «se brûler les doigts une deuxième fois» dans ce pays. C’est ce qui ressort des premières informations diplomatiques parvenues du Palais de Verre depuis l’élection triomphale de celui qu’on surnomme le «bulldozer». On estime dans les mêmes milieux, cités par notre chroniqueur diplomatique Khalil Fleyhane, que M. Sharon ferait preuve d’une grande prudence dans toute décision qu’il devra prendre à propos du Liban. Ces sources affirment même que le nouveau Premier ministre «s’abstiendrait de toute action militaire, à moins que les Libanais eux-mêmes ne lui en donnent le prétexte». Pour ce qui est des demandes de Beyrouth, on considère, à l’Onu, que le véritable problème qui se posera après l’arrivée au pouvoir de M. Sharon résidera dans son refus catégorique d’envisager un retour sur leur terre des réfugiés palestiniens et sa détermination à garder les fermes de Chebaa. On s’attend d’autre part à ce qu’il s’emploie à obtenir la libération des trois soldats israéliens capturés en octobre dernier dans ce secteur, ainsi que l’agent des renseignements israéliens arrêté quelque temps plus tard, sans toutefois préciser par quel moyen.
Les milieux diplomatiques au siège des Nations unies, à New York, en sont fermement convaincus : le Premier ministre israélien élu Ariel Sharon, maître d’œuvre de l’invasion du Liban en 1982, n’aurait pas l’intention de «se brûler les doigts une deuxième fois» dans ce pays. C’est ce qui ressort des premières informations diplomatiques parvenues du Palais de Verre...