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Actualités - COMMUNICATIONS ET DECLARATIONS

Liban-Syrie - Les parents soulèvent le problème des soldats de l’armée disparus le 13 octobre 1990 - Sfeir : Nous attendons des autorités des réponses définitives

Le patriarche maronite Nasrallah Sfeir est revenu à la charge, hier, concernant le dossier des détenus libanais en Syrie, en affirmant que «l’État doit prendre au sérieux ce dossier pour que la vérité se fasse sur le sort de chacune des personnes présumées prisonnières en Syrie». Le patriarche maronite s’exprimait à Bkerké devant une délégation des parents de détenus dans les prisons syriennes présidée par Mme Nathalie Eid-Lichaa. Mme Lichaa a soulevé le problème des soldats de l’armée sous le commandement du général Michel Aoun, disparus le 13 octobre 1990 après l’intervention syrienne. Elle a critiqué les autorités libanaises qui intègrent les événements du 13 octobre 1990 au dossier des guerres entre les différentes milices. «Les autorités n’ont aucun intérêt à ne pas prendre au sérieux cette affaire. Il s’agit après tout de soldats libanais qui exécutaient les ordres de leurs supérieurs hiérarchiques», a-t-elle rappelé. «Contrairement aux rumeurs, tous les corps de ceux qui sont morts à la suite de l’intervention de l’armée syrienne ont été identifiés par leurs proches, même ceux qui se trouvaient dans les fosses communes. Que Dieu ait leurs âmes. Les autres sont détenus en Syrie et nous possédons une multitude de preuves comme quoi ils sont encore en vie», a-t-elle souligné. «Nous espérons que vous plaiderez en leur faveur au niveau des instances internationales, notamment auprès du pape Jean-Paul II afin qu’il nous prenne sous sa protection au cours de son prochain séjour en Syrie», a-t-elle conclu, en s’adressant à Mgr Sfeir. «Vous êtes déjà venus plus d’une fois pour m’exposer cette affaire que je connais très bien. J’ai insisté pour qu’une commission, chargée d’enquêter sur cette affaire et capable de trancher sincèrement, voit le jour, et celle-ci a été formée. Cependant, il semble qu’il y a quelques problèmes, puisque plusieurs demandent que cette commission comprenne des parents de détenus et des observateurs des droits de l’homme», a répondu Mgr Sfeir. «Il faut que la vérité se fasse sur le sort de ces personnes arrêtées il y a dix ans. Il a été dit que les détenus récemment libérés étaient les derniers, mais d’après ce que vous affirmez, ces anciens détenus disent que plusieurs de leurs compagnons sont encore prisonniers. Nous ne savons pas à quel point cela est vrai, mais nous souhaitons que l’État prenne cette affaire au sérieux et y apporte des réponses définitives pour que la vérité se fasse», a-t-il affirmé. «Nous continuerons par conséquent à attirer l’attention des responsables à ce sujet», a-t-il promis. Le prélat maronite a ensuite reçu le ministre des Transports et des Travaux publics Nagib Mikati, qui a refusé de commenter sa visite devant les journalistes, et l’ancien secrétaire général du Bloc national, Jean Hawat.
Le patriarche maronite Nasrallah Sfeir est revenu à la charge, hier, concernant le dossier des détenus libanais en Syrie, en affirmant que «l’État doit prendre au sérieux ce dossier pour que la vérité se fasse sur le sort de chacune des personnes présumées prisonnières en Syrie». Le patriarche maronite s’exprimait à Bkerké devant une délégation des parents de...