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Actualités - CHRONOLOGIES

Liban-Sud - Le groupe d’Ahmad Jibril promet de ne plus mener d’attaques « non coordonnées » avec Beyrouth - Tirs d’hélicoptères israéliens près des fermes de Chebaa

Des hélicoptères israéliens ont mitraillé hier des vallons du secteur oriental du Liban-Sud après qu’une explosion eut été entendue près d’une position israélienne à la frontière, a annoncé la police libanaise. À Beyrouth, on anonçait par ailleurs de source officielle que le groupe palestinien d’Ahmad Jibril, auteur de l’opération manquée de la semaine dernière sur les fermes de Chebaa, s’est rétracté et a affirmé qu’il ne mènerait plus d’attaque contre Israël à partir du Liban-Sud «sans coordination avec le Liban». Les appareils israéliens ont tiré sur des collines en territoire libanais face à trois positions de l’armée israélienne à Roueisset al-Aalam, Sammané et Birket an-Nakkar, près des fermes de Chebaa. Aucune explication n’a pu être obtenue sur l’origine de l’explosion près de Roueisset al-Aalam, entendue depuis la localité de Kfarchouba. De premières informations de même source avaient fait état de tirs sur un vallon en territoire occupé par Israël. À Beyrouth, on a indiqué de source officielle que le chef du Parlement Nabih Berry avait reçu un appel téléphonique du secrétaire général du Front populaire de libération de la Palestine-Commandement général (FPLP-CG), Ahmad Jibril, lui faisant connaître la décision de son groupe. M. Jibril «s’est engagé à ce que toutes les actions de son front à partir du Liban soient menées en conformité avec les décisions libanaises et en coordination avec l’État libanais et la Résistance», a-t-on précisé de même source. Le Liban s’étant officiellement prononcé contre les opérations palestiniennes à partir de son territoire, cela signifie que le FPLP-CG devra s’abstenir à l’avenir de toute action. Deux combattants de cette organisation, basée à Damas, ont été tués par des tirs israéliens le 26 janvier et un troisième blessé près des fermes de Chebaa. De son côté, un membre du bureau politique du Hezbollah, Hassan Hodroj, a réitéré hier dans une déclaration à la presse l’appui du parti intégriste au droit des Palestiniens à mener des attaques anti-israéliennes. Il a toutefois souligné que «les opérations menées à partir du Liban ne doivent avoir lieu que lorsqu’elles servent l’intérêt national libanais». Départ définitif des Irlandais de la Finul en novembre Sur un autre plan, l’Irlande devrait mettre fin en novembre prochain à 23 ans de participation à la Finul, a-t-on indiqué hier au ministère irlandais de la Défense. Un contingent d’environ 600 hommes appartenant au 89e bataillon irlandais s’envolera vers le Liban en mai, pour ce qui devrait être la dernière relève de six mois, a précisé le ministère. Le Conseil de sécurité de l’Onu a voté mardi à l’unanimité une résolution réduisant de 5 800 à 4 500 le nombre de Casques bleus déployés au Liban-Sud à la frontière avec Israël. «Nous travaillons sur la base d’un engagement des soldats irlandais qui se termine en novembre, mais la décision doit encore être prise par le gouvernement», a ajouté un porte-parole du ministère. Il a toutefois précisé que l’Irlande continuerait de faire partie de l’Organisme des Nations unies chargé de la surveillance de la trêve en Palestine (Onust), actuellement fort d’une cinquantaine d’observateurs. «L’Onust pourrait passer à 250 personnes d’ici à la fin de l’année et nous allons poursuivre notre engagement» avec cet organisme, a-t-il déclaré. Depuis la création de la Finul en 1978, quelque 30 000 soldats irlandais – soit trois fois les effectifs de l’armée de ce pays – se sont succédé au sein de la Finul, par postes de six mois.
Des hélicoptères israéliens ont mitraillé hier des vallons du secteur oriental du Liban-Sud après qu’une explosion eut été entendue près d’une position israélienne à la frontière, a annoncé la police libanaise. À Beyrouth, on anonçait par ailleurs de source officielle que le groupe palestinien d’Ahmad Jibril, auteur de l’opération manquée de la semaine...