Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIES

Développement - Des émigrés du Venezuela au service de la reconstruction - L’Ordre maronite justifie le projet d’exploitation de la plaine de Damour

Dans un communiqué publié hier, l’Ordre libanais maronite (OLM) a justifié le projet de développement touristique de la plaine côtière de Damour, et l’édification du complexe qui va se dresser sur les terrains qu’il y possède. «La location de ces terrains s’inscrit dans une longue tradition de l’Ordre, qui remonte à trois siècles, et qui vise à faire participer les laïcs à l’exploitation de ses propriétés, a affirmé le communiqué, sans compter qu’il est conforme aux orientations de l’Exhortation apostolique, qui a recommandé l’exploitation des terrains que possède l’Église à des fins sociales». «Du reste, ajoute le communiqué, la location du terrain ne s’est faite qu’une fois prouvées la capacité financière de l’entreprise spécialisée, et la crédibilité et l’intégrité de ceux qui la possèdent. L’OLM a en outre insisté pour qu’une clause du contrat prévoie de donner aux personnes originaires de Damour la priorité de l’emploi. La société est soumise aux lois libanaises et n’a aucune intention de les violer, et l’OLM éprouve à l’égard des membres de l’entreprise en question beaucoup d’estime. Il s’agit d’émigrés libanais qui souhaitent participer à la reconstruction du Liban, après avoir prouvé leur dévouement en se mettant au service des émigrés libanais et de l’Église maronite au Venezuela». «L’étude du projet a pris une année entière, poursuit le communiqué, et l’unanimité s’est faite sur son utilité. Des avocats spécialisés ont été consultés et les autorités ecclésiastiques au Liban et au Vatican en ont pris connaissance et ont donné les autorisations nécessaires pour l’entreprendre». Le document rappelle que «l’OLM a toujours été le premier à reconstruire ses couvents, à rouvrir ses écoles et à se mettre au service des paroisses, ainsi qu’à exploiter ses propriétés dans le Chouf, au Metn et à Jezzine, afin d’encourager le retour des déplacés, de réaliser l’entente nationale et d’assurer le succès du retour». Et le communiqué de conclure en précisant que l’OLM n’a vendu aucun des terrains qu’il possède au Liban, mais que, bien au contraire, il a racheté des terrains dans de nombreuses régions du Liban, en particulier au Chouf et précisément dans la région de Damour. Des voix s’étaient élevées, au sein de la communauté maronite, pour dénoncer un projet qui risquait, selon certains, de modifier le profil démographique de Damour.
Dans un communiqué publié hier, l’Ordre libanais maronite (OLM) a justifié le projet de développement touristique de la plaine côtière de Damour, et l’édification du complexe qui va se dresser sur les terrains qu’il y possède. «La location de ces terrains s’inscrit dans une longue tradition de l’Ordre, qui remonte à trois siècles, et qui vise à faire participer...