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Actualités - CONFERENCES ET SEMINAIRES

Congrès de Jérusalem - Une charte pour favoriser l’entente islamo-chrétienne - Le conseil de tutelle a élu son président - et ses vice-présidents, dont Michel Eddé

La charte de la Fondation de Jérusalem a été hier à l’ordre du jour du congrès arabo-islamique réuni depuis lundi à l’hôtel Carlton. À cette occasion le conseil de tutelle a élu son président, cheikh Youssef Cordaoui (Égypte), et trois vice-présidents : MM. Abdallah el-Ahmar (président du Parlement du Yémen) et deux anciens ministres : l’Iranien Ali Akbar Mohtachémi et le Libanais Michel Eddé. Le Tunisien Massoud Chabi a été nommé secrétaire du conseil. La fondation a pour objectif de préserver le caractère arabe de la Ville sainte et d’empêcher sa judaïsation. Quelque 400 participants libanais, algériens, égyptiens, marocains, yéménites, tunisiens, koweïtiens, syriens, soudanais, malaisiens, somaliens et palestiniens ont planché sur la définition de la fondation, le lieu de son siège, ses objectifs, ses finalités et sa politique. L’organigramme de cet ensemble et son financement ont été également abordés ainsi que les conditions de sa dissolution et les amendements qui peuvent être adoptés. La fondation va proposer «des moyens d’action pour contrer les visées sionistes visant à effacer les traces de civilisation», reniant par là même l’identité et le statut de Jérusalem dans l’islam. Elle projette aussi de «tout mettre en œuvre pour favoriser l’entente islamo-chrétienne au sujet de la Ville sainte». Au programme également : – organiser des campagnes de sensibilisation sur les dangers du sionisme ; – unifier les rangs de tous les pays arabo-islamiques, en soulignant toutefois «la nécessité de non-ingérence dans la politique intérieure d’un pays» ; – financer des publications et des documentaires sur l’histoire ancienne et contemporaine de Jérusalem ; – coopérer avec les organisations internationales pour dénoncer haut et fort les exactions du gouvernement israélien ; – désigner sept commissions qui prendront en charge les questions politiques, culturelles, celles de l’information, de la préservation du patrimoine historique et architectural d’al-Qods, ou le règlement des accords islamo-chrétiens sur le consensus de la ville. Par ailleurs, un comité sera nommé pour superviser les opérations financières, autorisées à réaliser donations, subventions mais aussi investissements destinés à remplir la caisse de la fondation. Signalons que le conseil de tutelle ( ou Majliss al-oumana), composé de politologues et d’intellectuels, prendra les décisions politiques et les résolutions relatives à Jérusalem. Un conseil d’administration sera élu pour quatre ans par le conseil de tutelle. Il mettra à exécution les objectifs de la fondation. Composé d’un président et de 8 membres, il désigne les commissions citées plus haut. Mais tout n’a pas été dit sur les règlements intérieurs de la fondation. Les décisions finales autour des statuts de la nouvelle organisation seront annoncées aujourd’hui, à la séance de clôture.
La charte de la Fondation de Jérusalem a été hier à l’ordre du jour du congrès arabo-islamique réuni depuis lundi à l’hôtel Carlton. À cette occasion le conseil de tutelle a élu son président, cheikh Youssef Cordaoui (Égypte), et trois vice-présidents : MM. Abdallah el-Ahmar (président du Parlement du Yémen) et deux anciens ministres : l’Iranien Ali Akbar...