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Actualités - CHRONOLOGIES

Transports publics - Les chauffeurs de taxis sur la ligne Beyrouth-Damas à bout de patience

Les chauffeurs de taxis sur la ligne Beyrouth-Damas au départ de la gare routière Charles Hélou sont à bout de patience et se plaignent aussi bien de la négligence des autorités que de celle de leur propre syndicat, et de la concurrence que leur font les vans syriens travaillant sur la même ligne. Reçus par le ministre des Transports Négib Mikati, une délégation de ces chauffeurs s’est plainte de la taxe de 20 % perçue sur leur trajet, au départ de Beyrouth, par les propriétaires de la compagnie de gestion privée exploitant la gare routière, et de l’interdiction absolue qui leur est faite de travailler pour leur propre compte et de ramasser leurs clients à domicile. Ces conditions qui leur sont imposées, le cloisonnement impitoyable de la profession qui interdit à un chauffeur de faire son travail ailleurs que dans une zone ou un quartier précis, la taxe trop élevée leur rendent la vie impossible, ont-ils fait valoir. Les règlements édictés pour l’exercice de leur métier ne tiennent pas compte du fait que le voyage de retour se fait à vide, en raison de la trop forte concurrence des minibus syriens, qui font payer le trajet 150 livres syriennes (environ 5 000 LL), alors que leur tarif est de 15 000 LL. Les chauffeurs de taxis, au nombre d’environ 120, protestent aussi contre les FSI qui, au niveau du col du Beidar, vérifient les bordereaux de paiement de la taxe de 20 % et refoulent toutes les voitures qui ne l’ont pas payée, ou dont le nombre de passagers ne correspond pas au montant de la taxe figurant sur l’attestation. «Si les autorités civiles ne nous écoutent pas, nous nous tournerons vers les autorités religieuses, et si celles-ci font également la sourde oreille, nous ne répondons pas des agissements extrêmes auxquels le besoin nous acculerait», ont affirmé les chauffeurs.
Les chauffeurs de taxis sur la ligne Beyrouth-Damas au départ de la gare routière Charles Hélou sont à bout de patience et se plaignent aussi bien de la négligence des autorités que de celle de leur propre syndicat, et de la concurrence que leur font les vans syriens travaillant sur la même ligne. Reçus par le ministre des Transports Négib Mikati, une délégation de ces...