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Actualités - COMMUNICATIONS ET DECLARATIONS

Walid Joumblatt : Je tends encore - et toujours la main au chef de l’État

Vous n’êtes venu que par amitié pour Georges Haoui, par souvenir pour le «nidal» (la lutte commune) ? «Pas uniquement. Les propos de Georges Haoui sont intéressants, mais de là à organiser un front, non», a répondu le leader du PSP, Walid Joumblatt, à L’Orient-Le Jour, avant-hier samedi à Bteghrine. Le casting particulièrement hétérogène de cette réunion ne risque pas de décrédibiliser votre démarche, notamment par rapport à la réunion de lundi dernier à Tripoli entre Omar Karamé, Nayla Moawad et vous-même ? «C’est certes assez hétérogène, mais comme à Bteghrine, le but à Tripoli n’était pas, je le répète, la constitution d’un front. C’est une chance pour le dialogue et nous la prenons. C’est un combat pour les libertés que nous menons, pour la société civile, pour le Liban. Notre pays ne peut pas être à la fois Hanoï et Hong-Kong, on ne peut pas à la fois “fermer” le Liban-Sud et continuer la lutte populaire. Je ne peux plus accepter d’excuses pour continuer à garder le Sud “ouvert”...» Elle est fortement connotée anti-Lahoud, cette réunion, non ? «Écoutez, je tends encore et toujours la main au chef de l’État pour discuter de tout cela avec lui». Et les absences ? «Je comprends celles d’Omar Karamé et de Nayla Moawad. Concernant celle de Hussein Husseini, je la déplore et il aurait dû être invité. Avec lui on aurait pu tenir un langage un minimum libanais», a estimé le député du Chouf.
Vous n’êtes venu que par amitié pour Georges Haoui, par souvenir pour le «nidal» (la lutte commune) ? «Pas uniquement. Les propos de Georges Haoui sont intéressants, mais de là à organiser un front, non», a répondu le leader du PSP, Walid Joumblatt, à L’Orient-Le Jour, avant-hier samedi à Bteghrine. Le casting particulièrement hétérogène de cette réunion ne risque...