Rechercher
Rechercher

Actualités - COMMUNICATIONS ET DECLARATIONS

Télécommunications - La proposition de Damas avait été rejetée par Beyrouth - Cardahi : Pas de plate-forme de connexion Internet commune avec la Syrie

Le Liban n’aura pas de plate-forme de connexion Internet commune avec la Syrie, a assuré hier un communiqué du ministre des Télécommunications Jean-Louis Cardahi, qui réagissait à un article paru dans la revue Executive Magazine, sous la plume de Marwan Naaman. Se référant à la réunion «de coordination» tenue entre les deux ministères, le 10 décembre dernier, à Damas, M. Cardahi a déclaré que c’est «le principe de la création de deux plates-formes indépendantes, l’une au Liban, l’autre en Syrie, et non celui de la création d’une plate-forme commune qui a été retenu». «Tout ce qui se dit d’autre est pure désinformation», a précisé M. Cardahi joint hier soir par L’Orient-Le Jour. «La Syrie, a précisé le ministre, a proposé la création d’une plate-forme commune, mais le Liban a refusé. Cela s’est arrêté là». «Ce qui est en train d’être dit sur une centralisation de la plate-forme en Syrie qui lui permettrait de contrôler les informations et de les surveiller à travers Internet est pure provocation. Tout le monde sait que les deux systèmes de communications libanais et syrien sont différents, aussi bien du point de vue technique que du point de vue du volume ou du contrôle», a précise le communiqué du ministère des Télécommunications. Toutefois, le communiqué précise qu’à la demande des hommes d’affaires libanais, qui développement leurs rapports commerciaux avec l’Irak, le Liban a demandé à la Syrie l’autorisation d’utiliser ses connexions pour transférer ses appels téléphoniques vers ce pays. «La moyenne des communications entre le Liban et l’Irak via la Syrie a augmenté de 60 %», précise le communiqué. M. Cardahi a ajouté que les communications par satellite avec l’Irak sont régulièrement engorgées. «L’article est de pure provocation et manque de rigueur. Il vise à désinformer l’opinion et contredit la politique d’ouverture adoptée par le ministre Cardahi, comme il contredit son attachement à l’existence d’un climat positif avec tous les acteurs présents dans ce secteur», souligne le communiqué. Et d’ajouter que «l’article a été distribué à certaines personnalités et dans certains secteurs, afin de provoquer sciemment l’opinion». «Tout en étant soucieux de respecter le principe de la coordination avec la Syrie, conclut le communiqué, M. Cardahi reste attaché à l’intérêt du Liban et à sa souveraineté, pour lesquels il travaille avec vigilance, enthousiasme et transparence. Il développe le secteur des télécommunications afin qu’il soit prêt à la privatisation au moment opportun et demeure une soupape de sécurité pour l’économie». Pour L’Orient-Le Jour, M. Cardahi a ajouté que le Liban va établir sa plate-forme pour l’Internet afin de pouvoir assurer des connexions à coûts bas pour les portails et autres ISP (Internet Service Provider). Mais cette plate-forme sera totalement indépendante de la Syrie. «Ni la plate-forme ni les câbles en fibre optique que nous utiliserons pour nous connecter au monde ne passeront par la Syrie», a assuré une dernière fois le ministre, soulignant que la plate-forme pourrait en devenir deux ou trois, avec le développement de l’Internet.
Le Liban n’aura pas de plate-forme de connexion Internet commune avec la Syrie, a assuré hier un communiqué du ministre des Télécommunications Jean-Louis Cardahi, qui réagissait à un article paru dans la revue Executive Magazine, sous la plume de Marwan Naaman. Se référant à la réunion «de coordination» tenue entre les deux ministères, le 10 décembre dernier, à Damas,...