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Actualités - CHRONOLOGIES

Transport - Déjeuner en l’honneur de la presse - Amélioration des résultats financiers de la MEA en 2000

Le PDG de la Middle East Airlines Mohammed el-Hout a affirmé que les résultats non audités de l’exercice financier de 2000 ont montré une baisse des pertes de l’ordre de quatre millions de dollars par rapport aux résultats de 1999 et ceci malgré une hausse de la facture pétrolière qui s’est élevée à 16 millions de dollars. Il a appelé le gouvernement et les autorités concernées à trancher dans les meilleurs délais la série de revendications présentées par la conseil d’administration desquelles dépend le sort de la compagnie nationale. M. el-Hout a tenu ces propos lors du déjeuner annuel offert hier par la MEA en l’honneur de la presse. Après un mot de circonstance prononcé par M. Maurice Goraeib, responsable du département de la communication à la MEA, les présidents des Ordres de la presse et des rédacteurs MM. Mohammed Baalbacki et Melhem Karam ont insisté sur la nécessité de préserver la compagnie nationale aérienne quelles que soient les circonstances. «On ne peut concevoir le Liban sans la MEA», a déclaré M. Baalbacki. Il a réitéré son attachement à la survie de la MEA qui devrait continuer à assurer la liaison entre la diaspora libanaise et la mère-patrie nonobstant le fait que la décision du gouvernement d’ouvrir l’espace aérien national. De son côté, M. Karam a réaffirmé «la poursuite de la bataille pour un maintien de la MEA dont le PDG a prouvé qu’il était imperméable aux interventions politiciennes». «La MEA a réussi à relever le défi en dissociant le dossier financier de la qualité de ses services», a souligné M. el-Hout qui a évoqué la nette amélioration dans la ponctualité des horaires d’atterrissage et de décollage des avions de la MEA et des normes de sécurité auxquelles se conforme la compagnie et qui sont supérieures à celles suivies par les compagnies concurrentes. Commentant la politique du ciel ouvert suivie par le gouvernement, M. el-Hout, qui a réitéré son opposition, a déploré le fait que le gouvernement n’ait pas jusqu’à ce jour honoré ses engagements concernant une indemnisation de la MEA du fait de l’adoption d’une telle politique. «Il est inutile, a-t-il dit, d’agrandir la flotte de la MEA. Avec nos neuf appareils, nous offrons plus de sièges que le marché n’en demande. Pour 2000, le nombre de voyageurs par l’Aéroport international de Beyrouth s’est élevé à deux millions deux cent cinquante mille alors que nous avions offert près de deux millions cinq cent cinquante mille sièges et avons réussi à avoir 38 % de ce marché». Il a insisté sur le fait que le conseil d’administration a réussi à préserver le volume d’affaires tout en offrant un nombre de sièges et des heures de vols supérieures au niveau offert par la MEA lorsque celle-ci était dotée de quatorze appareils. M. el-Hout a enfin rendu un vibrant hommage au gouverneur de la Banque centrale sans le soutien duquel la MEA se serait arrêtée depuis longtemps d’opérer.
Le PDG de la Middle East Airlines Mohammed el-Hout a affirmé que les résultats non audités de l’exercice financier de 2000 ont montré une baisse des pertes de l’ordre de quatre millions de dollars par rapport aux résultats de 1999 et ceci malgré une hausse de la facture pétrolière qui s’est élevée à 16 millions de dollars. Il a appelé le gouvernement et les autorités...