Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIES

De Mistura achève sa tournée en rencontrant Berry - L’Onu se félicite de ce que Beyrouth n’ait pas mal pris le rapport d’Annan

Clôturant sa tournée au Liban par une rencontre avec le président de l’Assemblée nationale, le représentant personnel du secrétaire général de l’Onu, Staffan de Mistura, s’est félicité hier de ce que le Liban n’ait pas mal pris le rapport du secrétaire général sur la mission de la Finul. Reçu hier par le président de l’Assemblée nationale Nabih Berry, le responsable onusien a déclaré à sa sortie qu’il avait examiné avec son interlocuteur «le background du rapport de M. Annan et les horizons qu’il découvre». Il a ajouté : «J’aimerais exprimer aujourd’hui ma profonde estime, en particulier pour le chef de l’État, le président du Conseil et le président de l’Assemblée, pour la compréhension dont ils ont fait preuve à cet égard». «Je pense que le gouvernement libanais a fait des progrès dans sa façon d’analyser sainement ce rapport», a ajouté l’émissaire personnel de M. Annan. «Le rapport aurait pu être mal interprété et perçu négativement. Cela ne s’est pas produit. Le secrétaire général a simplement proposé que par étapes, soit dans un délai raisonnable, et non pas demain ou après-demain, le nombre des soldats de la Finul soit ramené à 4 500. Parallèlement, une vision de ce que pourrait devenir, progressivement, la Finul, en rapport avec la situation régionale, a été dégagée. L’approche du gouvernement libanais a été constructive (...) Nous remercions le gouvernement de n’avoir pas interprété de façon négative le rapport». Par ailleurs, M. de Mistura a insisté sur la nécessité de s’occuper du Liban-Sud non dans une perspective de sécurité uniquement, mais aussi d’un point de vue économique et démographique. «Nous avons souligné la nécessité de voir d’importants fonds y être investis, seule manière d’inciter la communauté internationale à offrir à son tour son aide, a-t-il dit. C’est au Liban de commencer (...) Je souhaite que le Liban agisse dans ce sens. Les investissements sociaux et économiques doivent être aussi importants que les investissements militaires. Cela nous aidera à compenser la métamorphose progressive de la Finul». Au sujet de l’énorme tâche de déminage qui reste à faire au Liban-Sud, M. de Mistura a considéré qu’il s’agit d’une tâche urgente qui constitue «le préambule indispensable, si l’on veut encourager la communauté internationale à s’engager davantage». En réponse aux journalistes, M. de Mistura a précisé que le rapport de M. Annan, sans condamner explicitement Israël, fait clairement mention des «survols aériens» et des «attaques au-delà de la ligne bleue». «Je pense que ces deux expressions disent les choses assez clairement», a-t-il souligné. «Il est impossible de créer un fossé entre le Liban et l’Onu», a encore dit l’émissaire onusien, rappelant que le Liban «est l’un des membres fondateurs de l’organisation internationale». Notons enfin que M. de Mistura a promis qu’à la demande du Liban, l’Onu va enquêter sur l’utilisation par Israël d’obus à l’uranium appauvri.
Clôturant sa tournée au Liban par une rencontre avec le président de l’Assemblée nationale, le représentant personnel du secrétaire général de l’Onu, Staffan de Mistura, s’est félicité hier de ce que le Liban n’ait pas mal pris le rapport du secrétaire général sur la mission de la Finul. Reçu hier par le président de l’Assemblée nationale Nabih Berry, le...