Même si souvent les causes de la mauvaise haleine ne peuvent être décelées, on envisage un certain nombre de motifs contribuant à cet état. Les infections du nez et des sinus, les amygdales purulentes, une infection pulmonaire peuvent être cause d’une haleine désagréable. Dans ce cas, le traitement de la cause initiale réussit à résoudre le problème. Des fois, une mauvaise haleine au réveil peut provenir d’un dessèchement de la cavité buccale pendant la nuit. La respiration bouche ouverte, occasionnée par une obstruction nasale, ou un ronflement peuvent entraîner semblable désagrément. La prise de certains médicaments peut aussi être cause de mauvaise haleine. Les sédatifs, les vitamines du groupe B, les neuroleptiques peuvent avoir cet effet indésirable. On a tendance à accabler la digestion à propos de ce désagrément, aussi gênant pour le sujet que pour ses proches interlocuteurs. Or, le seul cas où la perturbation digestive peut entraîner une répercussion sur l’odeur de l’haleine est la présence de diverticules (sorte de petites poches) à l’œsophage. Cette anomalie entraîne un arrêt prolongé des aliments dont les émanations se reflètent dans l’haleine. Comment prévenir, en général, ce gênant handicap dans la vie sociale ? En tout premier lieu, par une visite annuelle chez le dentiste pour l’indispensable détartrage et la vérification de l’état des gencives et des dents. L’utilisation du fil dentaire et le lavage des dents après chaque repas doivent être des habitudes prises depuis l’enfance. En revanche, les bains de bouche améliorant l’haleine ne sont à utiliser qu’épisodiquement. À la longue, ils favorisent l’apparition de champignons. À éviter de boire de l’alcool sans manger, car sa prise à jeûne entraîne une haleine désagréable.