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Actualités - CHRONOLOGIES

CONCERT - Vendredi 26 janvier, dans le Nouveau Hammam de Tripoli - « Monuments en musique » - lance son programme 2001

C’est par un concert de musique arabe proche-orientale classique que «Monuments en musique» inaugurera son programme de l’année 2001, vendredi 26 janvier à 19h, dans le Nouveau Hammam de Tripoli (XVIIIe siècle). Rappelons que les objectifs de l’association «Monuments en musique» sont de faire connaître aux Libanais et amis du Liban les nombreux monuments peu connus du public en y organisant des spectacles, et d’encourager les artistes libanais de qualité qui se sont distingués dans leur pays ou à l’étranger. Centré sur le thème de l’amour mystique et divin, le concert présentera des poèmes de Hallâj, Ibn al-Fârid, Ibn Arabi et Mikhaïl Naïmy, mis en musique par Nidaa Abou Mrad et chantés par Mohamed Ayache, accompagné par l’Ensemble de musique arabe classique. Nidaa Abou-Mrad est un des rares continuateurs de la tradition musicale arabe proche-orientale classique. Initialement médecin et musicien baroque et médiéviste, il abandonne médecine, musique européenne en 1985 pour se consacrer à la musique arabe classique, qu’il étudie à Paris auprès de Fawzi Sayeb. Il a notamment instauré au cours des dernières années un art contemporain de l’oratorio soufi. Ses œuvres ont été présentées dans de prestigieux festivals internationaux, et ont suscité les éloges de nombreux critiques. L’Ensemble de musique arabe classique rassemble, sous la direction de Nidaa Abou Mrad, de jeunes et talentueux artistes qui se consacrent à l’interprétation de cette musique. Ce concert présentera notamment Mohamed Ayache (chant), Nidaa Abou Mrad (violon), Maria Makhoul (qânoun) et Ali Wehbé (riqq). Considéré comme l’un des plus beaux bains publics de la région, le Nouveau Hammam de Tripoli se distingue par sa somptuosité et son imposante architecture. Assad Pacha le Grand le fit bâtir en 1740 A.D. et le nomma ainsi afin de le différencier des anciens hammams construits par les Mamelouks. De superbes arabesques ornent la voussure supérieure de la porte dont la façade se distingue par sa couleur grisâtre unique, couleur que l’on ne trouve pas dans les autres monuments historiques de Tripoli. Le pourtour est agrémenté d’ornementations en pierres grise et noire en alternance, décoration typique du temps des Croisés et des Mamelouks. On trouve aussi au centre de la façade un cadre en marbre émergeant d’au-dessus de la porte, et sur lequel Assad Pacha le Grand comptait graver le date de l’édification du monument. Mais il entra en conflit avec le calife qui ordonna aussitôt son exécution, ce qui laissa la plaque en marbre dénuée de toute inscription. La porte s’ouvre sur une salle de forme rectangulaire, vaste et luxueuse, avec, au centre, un bassin où coule un jet d’eau, le tout revêtu d’un marbre blanc ornementé de fines rayures en marbre rouge pourpre. Les bancs s’alignaient tout au long des quatre murs de la salle, à une hauteur qui s’élevait à un mètre du sol. Quant au dôme surplombant la salle principale, il était tout simplement le plus splendide de son genre. Il tenait sur une voûte en pierre sableuse qui, elle, reposait sur quatre arcs semi-circulaires. De toutes petites fenêtres situées à la base du dôme laissaient filtrer la lumière, qui se reflétait sur le vitrail, produisant un éclairage un peu mystérieux qui faisait tout le charme de cette structure exceptionnelle, qui constitue un cadre idéal pour un concert profondément inspiré de la spiritualité soufi. Les billets sont en vente à l’ABC Dbayeh et Tripoli.Un bus partira de l’ABC Dbayeh à 17h.
C’est par un concert de musique arabe proche-orientale classique que «Monuments en musique» inaugurera son programme de l’année 2001, vendredi 26 janvier à 19h, dans le Nouveau Hammam de Tripoli (XVIIIe siècle). Rappelons que les objectifs de l’association «Monuments en musique» sont de faire connaître aux Libanais et amis du Liban les nombreux monuments peu connus du...