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Actualités - CHRONOLOGIES

Infrastructure - L’exécution du projet de Chabrouh reportée à 2004 - Abi Nasr critique la politique de discrimination entre les régions

Le député du Kesrouan Nehmatallah Abi Nasr a vivement critiqué hier la politique budgétaire adoptée par le gouvernement qui, d’après lui, n’applique pas véritablement le principe du développement équilibré entre les régions et relègue au second plan des projets considérés comme vitaux pour certaines localités. «Il n’est point besoin de rappeler l’importance de construire des barrages et des lacs artificiels en montagne, tels que le barrage de Chabrouh, un projet indispensable pour les cazas du Kesrouan, de Jbeil et du Metn Nord», a affirmé M. Abi Nasr en précisant que ce projet permettrait de résoudre le problème des besoins en eau potable et de l’irrigation dans cette région. «Il est du droit des ministres et des députés de cette région de se demander pourquoi ses habitants, qui s’acquittent régulièrement de leurs factures d’eau et d’électricité, souffrent de coupures d’eau potable, et ses agriculteurs de sécheresse». Et le député du Kesrouan de s’attaquer au «gouvernement du développement et de l’avarice» qui cherche, dit-il, à économiser 49 milliards de LL alors qu’il renonce à son droit de percevoir les 450 milliards de LL qui représentent le montant des factures d’électricité impayées. M. Nasr rappelle que le ministre de l’Électricité et des Ressources électriques avait déjà présenté un projet de loi pour un plan décennal qui assure les crédits nécessaires pour la construction de ces barrages et lacs artificiels. Le gouvernement du Premier ministre Sélim Hoss avait donné son aval à ces projets, en allouant les crédits nécessaires à partir de l’an 2001, de manière à assurer le début de l’exécution des travaux, dont celui de Chabrouh (article 20 du budget), précise le député. Or, dit-il, l’actuel ministère des Finances qui a révisé le budget établi par l’ancienne équipe a opté pour la réduction des crédits de paiements pour les trois années à venir, dans une proportion de 49 milliards de LL , ce qui va certainement reporter l’exécution des travaux à l’an 2004. «S’agit-il d’une politique de développement équilibré ou plutôt d’une discrimination entre les régions et les habitants?», s’interroge enfin Nehmatallah Abi Nasr.
Le député du Kesrouan Nehmatallah Abi Nasr a vivement critiqué hier la politique budgétaire adoptée par le gouvernement qui, d’après lui, n’applique pas véritablement le principe du développement équilibré entre les régions et relègue au second plan des projets considérés comme vitaux pour certaines localités. «Il n’est point besoin de rappeler l’importance de...