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Actualités - CHRONOLOGIES

OPÉRA - « La Traviata » au Casino du Liban

Au Casino du Liban, les 8, 9 et 10 février, La Traviata de Verdi, interprétée par les 145 sociétaires de l’Opéra Ballet House d’Erevan. L’orchestre symphonique se trouvera sous la direction du maestro Ohan Dourian. Dans les rôles titres : Violetta : Anahit Mkhitarian (1re et 3e soirées) et Hasmik Hatsagortsyan (2e soirée). Alfredo : Gegham Grigorian (1re et 3e soirées) et Varazham Martirossian (2e soirée). Le Baron Douphol : Gevorg Yeghiazarian (1re et 3e soirées) et Tigran Davtyan (2e soirée). Giorgio Germont : Konstantin Simonyan (1re et 3e soirées) et Arnold Kocharyan (2e soirée). La Traviata, opéra en trois actes et quatre tableaux de Verdi, sur un livret de Piave d’après La Dame aux Camélias d’Alexandre Dumas-Fils, a été créé au Théâtre de la Fenice de Venise le 6 mars 1853, puis remanié et présenté dans une seconde version le 6 mai 1854 au Teatro San Benedetto de Venise. Violetta Valery est La Traviata, une demi-mondaine dont le jeune Alfredo Germont tombe éperdument amoureux et qu’il convainc d’abandonner son monde de plaisirs pour le suivre à la campagne. Profitant d’une absence de son fils, le père d’Alfredo supplie Violetta de mettre fin à cette liaison afin que la sœur du jeune homme puisse se marier, projet que la vie marginale des deux amants semble menacer. Se sachant malade et préférant la félicité de la jeune fille aux quelques mois de bonheur qu’elle pourrait soustraire à la mort, Violetta, bien que désespérée, accepte et reprend sa vie mondaine. Ignorant tout de ces tractations, Alfredo humilie publiquement Violetta lors d’une soirée. Elle lui chante pathétiquement son amour, accompagnée par des invités consternés, puis s’évanouit. Alfredo la retrouve sur son lit de mort et implore un pardon qu’elle lui accorde avant de rendre l’âme. Si La Traviata est aujourd’hui encore l’un des opéras les plus populaires, il ne le doit pas tant à sa musique magnifique qu’à la violente vérité du portrait de cette âme à la fois sainte et damnée. Avec Rigoletto et Il Trovatore, La Traviata est celui des opéras de Verdi qui nous fait entrer dans la modernité : rien qu’une femme perdue, égarée, sa solitude et son désespoir, face à une société rigide et impitoyable. La Marguerite Gautier du roman de Dumas-Fils enchanta immédiatement Verdi : «S’il y avait à Venise une donna de première force, j’aurais un sujet tout prêt et dont l’efficacité serait certaine… un sujet simple et affectueux et, pour ainsi dire, tout fait». Amour et mort, tel fut le premier nom de ce drame (plus encore qu’étude) de mœurs : rompant avec toutes les conventions du bel canto, mais pas avec son style, Verdi composait une bouleversante figure féminine, qui annonce dès les années 1850 les héroïnes du vérisme. Le compositeur, alors, plaidait pour la liberté et la compassion. Pour les détails logistiques, il est bon de savoir que les lyriques en français seront projetés sur écran. Le public disposera également d’un livret. Pour toutes informations : WE Group au : 01/873873. Et http://www.we-group.com.lb
Au Casino du Liban, les 8, 9 et 10 février, La Traviata de Verdi, interprétée par les 145 sociétaires de l’Opéra Ballet House d’Erevan. L’orchestre symphonique se trouvera sous la direction du maestro Ohan Dourian. Dans les rôles titres : Violetta : Anahit Mkhitarian (1re et 3e soirées) et Hasmik Hatsagortsyan (2e soirée). Alfredo : Gegham Grigorian (1re et 3e soirées)...